Un cat III classique (ah bah non c’est un IIB…) pour une production signée Wong Jing.
Body Weapon pourrait s’apparenter à un Raped by an Angel avec des scènes d’action, en effet la même ambiance et la même immoralité parcourent ces films. D’ailleurs comme 4 des 5 Raped ce film est classé cat IIB, ce qui est tout à fait anormal, donc je considère que ce long métrage est un cat III, un point c’est tout :-).
Le film s’ouvre sur une scène de viol, puis viennent 30-40 minutes de romance, second viol, entraînement, vengeance. Le tout est agrémenté de quelques scènes de combat pas très bien filmées.
Le scénario est complètement abruti, la femme violée ira voir un homosexuel pour que ce dernier lui apprenne à taper là où ça fait mal, c’est à dire dans les bijoux de famille… pas besoin d’être un expert pour savoir ça !!! La partie romance est complètement niaise et je ne vous parle même pas de la révélation finale. Les raisons pour lesquels l’assassin agit sont à mourir de rire.
La réalisation et le montage sont plutôt réussis ce qui fait que les scènes portnawaks font encore plus rire (grâce au décalage) mais ceci fait également que les 2 séquences de viols sont assez éprouvantes (surtout la deuxième qui est longue et se complait dans le filmage). Par la suite heureusement le réalisateur n’hésitera pas à faire une belle métaphore visuelle en nous montrant par 2 fois un œuf qui explose lorsque l’héroïne éclate les boules des vilains pas beaux, j’aime cette subtilité.
Le casting va du bon au très mauvais, Angie CHEUNG Wai-Yee est parfaitement crédible, elle se donne à fond dans son rôle et c’est (malheureusement pour elle) la seule à y croire. A noter que la belle a une chute de reins ainsi qu’une cambrure tout simplement phénoménales (il en faut peu pour m’impressionner ^__^’). A ses côtés CHIU Man-Cheuk est complètement paumé, il tire une tronche de niais du début à la fin en se demandant où il est. Il ne s’en tire bien que pendant les scènes de fight (encore heureux) et ses adversaires savent kicker. Enfin Elvis TSUI Kam-Kong, celui qui nous fait bien marrer, se croit dans une cat III à l’ambiance décontractée (genre The Eternal Evil of Asia) alors que Body Weapon est mis en image de façon très sérieuse. Il faut dire aussi que ses dialogues ont de quoi désamorcer tout climax tendu par leurs débilités et il est bien compréhensible qu’il ait préféré cabotiner que d’être sobre.
Au final on a donc un film vulgaire et malsain dans la tradition Wong Jing, ce n’est ni la première ni la dernière fois qu’il nous balance ce genre de production à la gueule. Body Weapon est un film qui généralement se fait gentiment allumer par les critiques, sûrement parce que beaucoup de personnes en attendaient beaucoup du fait de la présence de Chiu Man-Cheuk. N’étant pas fan (mais alors pas du tout) du Monsieur, ça m’a fait ni chaud ni froid de le voir ici (en fait à mes yeux ça apporte une petite plue-value au film). Donc à tous ceux qui seraient amenés à voir Body Weapon, faîtes abstraction de Chiu Man-Cheuk (pour les fans) et regardez le comme un cat III « normal », ceux qui n’aiment pas ce style n’aimeront toujours pas, pour les autres (ceux qui aiment la cat III ^__^) c’est largement regardable.
23 septembre 2004
par
Junta
Déception pour le nouveau Chiu Man Cheuk : plus proche du CIII loupé que du bon film, avec un scénario débilisant
Un film assez bizarre, qui navigue en permanence entre le pas si mal et le pas bon. Pour une production Wong Jing, c'est mon premier film noir très violent, un pseudo Category III. C'est l'autre type de production de chez Jing, avec les comédies parodiques à l'humour bien gras. Ici, la scène d'introduction, où on assiste à un viol et un meurtre, donne tout de suite le ton d'un film assez noir.
Le scénario en lui-même est assez classique, avec le triangle amoureux une femme pour deux hommes, brisé par un meurtre et un viol. Le tout est traité de façon très noire et violente, sans trop d'effets de style ni d'interprétation outrancière. Après une trentaine de minutes apparaît un personnage gay assez horripilant, de même que les scènes d'apprentissage qui suivent. Les productions Wong Jing montrent toujours de jolies actrices par forcément beaucoup vêtues, et Body Weapon ne faillit pas à la règle, mais sans le côté érotique et soft-porn. Comme le titre l'indique, le corps de la femme est ici une arme. Mais les scènes d'apprentissage de l'usage de ce corps ne sont pas du tout réussies et font retomber l'ambiance noire qui régnait depuis quelques scènes et qui était correctement rendue.
La suite est à nouveau très dramatique, mais sans mélo comme on aurait pu attendre entre Wu et Ling. Malheureusement, le film retombe une nouvelle fois dans ses travers, violence, violence, violence, avec un final où la motivation de l'homme masqué ne tient pas la route. Du moins pas suffisament pour que l'on y croit ou pour que cela possède une intensité dramatique suffisante.
Au final, le film laisse un coup d'inachevé. D'un côté, on voit un film orienté sexe, violence gratuite, dramatisation outrancière, à la limite du supportable, avec des scènes et des ressorts scénaristiques qui ne tiennent pas debout. De l'autre, on se plaît à apprécier Angie Cheung, et quelques idées du scénario ou encore choix
de cadrage du réalisateur. Chiu Man-Cheuk n'est pas si mal, mais tellement loin de The Blade. Quand on sait ce qu'il peut faire et quand on voit ce film, cela laisse un goût amer dans la bouche... L'acteur qui interprète son ami assassiné au début du film est plus convaincant que
lui.... Mis à part ça, les autres rôles sont plutôt insignifiants.
Body Weapon " Le sous produit Wong Jinien"
"Body Weapon" est un film lamentable produit par Wong Jin, il suffit d'écouter l'histoire : une femme après s'être fait violer par un gang de joyeux déjantés, décide de se venger. Elle s'entraîne à l'aide d'un homosexuelle qui lui enseigne toute les techniques possibles pour faire souffrir la gent masculine. Bref un film vraiment catastrophique, Wong Jin peut pas faire pire, du moins jusqu'à maintenant.
Amis du nanar, bonsoir.
Ne nous voilons pas la face, ce film, une pure production Wong Jing, est une daube. Mais qu'est-ce que c'est fendard!!!
La séquence du gay qui apprend à Ling à tuer un homme en lui pulvérisant le point G est un must du genre! Elle commence par s'entraîner sur une pastèque (qui une fois éclatée est dévorée par le gay en question...), puis sur une pomme (référence de fou à Guillaume Tell et Adam et Eve en même temps) et enfin sur un oeuf! Une fois l'oeuf éclaté à coup de talon aiguille, notre petite Ling est enfin prête à affronter les méchants tueurs sado-maso, violeurs de surcroît, qui ont eu le culot de tuer son mari pendant leur nuit de noce. Pourquoi ont-ils fait ça? Il y a me semble-t-il une raison qui a à voir avec Chiu Man Cheuk et son entraîneur, mais étant donné que de toute façon c'est pas très clair, tout ce qui nous intéresse c'est de savoir si oui ou non elle va se venger... Oui, évidemment, en brisant l'oeuf du chauve (Sic.). A la fin, Chiu Man Chuk apprend que c'était son entraineur de kung fu gay qui a violé son ex qui s'est marié avec son meilleur pote et que donc il faut lui exploser la tête (ce qu'il fait à coup de porte en fer). Voilà. Vous connaissez la fin, inutile donc de voir ce film désormais, ou alors pour examiner en profondeur les subtilités de l'intrigue et du bris d'oeufs.
on a rarement vu pire....
disons que la 1ere demi heure du film est pas mal, ou ca commence a coincer , c quand la jeune fille violée (ling) veut se venger de ces agresseurs et pour ca doit subir un entrainement avec un homo. a partir de cet instant le film se dégrade, et tourne au grand guignol, les combats sont nuls. pas de chance pour mes 2 derniers films que j'ai regardé , d'abord "raped by an angel" et puis "body weapon" . bon maintenant je vais regarder "la rage du tigre" comme ca c'est 2 navets sont plus que des mauvais souvenirs. je vais mettre 1 point pour la 1ere demi heure.
body weapon
les plus: deux trois combats rapides à défaut d'ètre bien chorégraphiés, et le physique de l'actrice principale...ah oui il y a aussi le scénario qui est franchement débile, tellement débile que j'ai pas pu m'empecher de rire (d'être degouté aussi parce que j'ai acheté ce film quand même, mais bon pas cher alors...). c'est vrai c'est du jamais vu avec ces aventures amoureuses homo-hetero-gay...indescriptible!
Beurk!!!
mauvais sénario,pérsonnages grotesques,violence gratuite,combats ridicules sont les principaux ingrédients d un des plus mauvais films qu il m'ai été donné de voir.Si comme moi vous avez flasher sur la jackette (qui na rien a voir avec le film),regarder d'abord ce film avant de l'acheter ,vous perdrez 1h30 mais pas 60fr!!
Pauvre Chui Man-cheuk !!!!
Mauvaise nouvelle: aprés "The Blade", Chui Man-cheuk est devenu le roi de la série Z. Il enchaine navet sur navet et ce film sans queue ni tête en est une preuve de plus. Et l'action me direz-vous ? A coté "Karate kid" est un chef d'oeuvre de la chorégraphie. J'ai vraiment rien à dire sur ce film qui mélange un peu tous les genres sans parvenir à en rendre un seul intéressant. C'est un navet, il n'y a vraiment rien d'autre à dire là-dessus. Je l'ai déjà dit ? Bon soyons bon public et concédons que ce navet permet au moins aux sadiques de se rincer l'oeil (euh non pas sur Chui Man-cheuk mais sur les corps de rêve qui déambulent).
Pour les fans de Chui Man-cheuk qui voudraient le voir se castagner correctement ailleurs que dans des productions Tsui Hark, je leur conseille vivement de visionner "Mahjong Dragon" de Corey Yuen Kwai et David Lai (à nouveau réunis après "Saviour of the soul") ou "The blacksheep affair"; combats chorégraphiés par Ching Siu-tung.
Mais pour ceux qui adorent le voir dans des navets je leur conseille de se jeter (puis de le jeter) sur le Dvd de "Fist of power" avec notamment Anthony Wong.