| drélium | 1.25 ![]() |
Confiture Coréenne + combats illisibles = pop daube. |
| Elise | 3.5 | Bonne réalisation, de beaux combats. |
| François | 2.5 | Montagnes russes |
| Ghost Dog | 1.25 ![]() |
Brouillon et laid |

Tout d'abord, Sword in the Moon n'est pas un Wu Xia ; je ne sais pas d'on vient cette idée de le catégoriser ainsi mais ce n'est pas parce qu'il y a des combats de sabre que c'est un Wu Xia (sinon Versus aussi ca devient un Wu Xia...). Bref c'est avant tout un film d'époque avec beaucoup d'action et un scénario se basant sur la rivalité entre deux amis ayant choisi une voie différente ; l'un a décidé, pour sauver ses hommes, de suivre le roi en détruisant la rébellion générée par l'autre. Le récit, commençant dès le moment où les deux hommes se retrouvent face à face pour la première fois, comporte ainsi de nombreux flash-back qui sont plutôt bien intégrés et ne compliquent pas l'histoire. En outre, la chute du film se révèle plutôt logique et donc ne gâche pas le film.
Coté action, c'est très correct ; les combats sont assez spectaculaire et les interprètes se débrouillent vraiment très bien, au final plutôt convaincants. La où certains le sont moins, c'est dans leur jeu dramatique ; en effet, Jo Jae-Hyeon paraît un peu exagéré dans ses expressions ; alors qu'il devrait avoir une attitude froide d'apparence, il montre trop que son personnage bouillonne ; à coté de ca, Choi Min-Su est particulièrement convaincant mais sa complice n'a malheureusement pas de quoi s'exprimer totalement.
Un autre bon coté de ce film est sa musique, vraiment grandiose même si un peu bourrin sur certains passages. Ca accompagne vraiment très bien les scènes et fait passer beaucoup de l'émotion du film. Donc au final sur un scénario assez prévisible qui le sauve du grotesque, une bonne réalisation et d'assez bons acteur pour faire un bon divertissement, et au passage nous enseigner sur les troubles en Corée pendant l'ère Chosun.
Sword in the Moon est un film qu'on aimerait bien aimer, mais qu'on ne peut légitimement pas louer tant ses défauts contrebalancent ses qualités, et à tous les niveaux. Il est en effet difficile de faire ressortir un domaine complètement réussi ou un autre complètement raté. On alterne le bon et le moins bon en permanence, dans tous les domaines. La réalisation se montre soigné, avec quelques très bons moments, mais tentent un peu trop d'effets de style pour les réussir tous. Les combats sont à ce titre plutôt décevants, car peu illisibles, il est vrai peu aidés par une photographie très sombre. Le scénario se montre un minimum ambitieux avec une histoire non linéaire qui permet de donner plus de sens aux personnages, mais d'un autre côté on sent comme un manque pour vraiment s'identifier à l'un ou l'autre des deux personnages principaux. Lesquels jouent plutôt bien, mais dans un registre un peu buté. La musique hésite également entre un classicisme de rigueur et un modernisme un peu trop Zimmerien. Ne parlons pas du générique final, qui arriverait au bon moment s'il n'était pas accompagné de la plus horripilante musique possible dans ces circonstances. Comme le film se base avant tout et surtout sur l'intensité dramatique plus que sur l'action pur, on passe son temps à sentir la mayonnaise prendre pour la voir retomber quelques secondes plus tard le temps d'une petite faute de goût. Bref, la sauce épiquo-dramatique ne prend jamais totalement.

Un film repéré au festival de Cannes 2004, dixit JP Dionnet. Un film de sabre coréen, empruntant moins aux héros bondissants de Hong kong qu’à la sobriété du chambara japonais. Des combats au sol, l’avenir du Cinéma, dixit TSUI Hark. Mouais, faut voir. Premier doute déjà quand même. Deux acteurs formidables ! . Pourquoi pas. Allez, play. Ok, reconstitution historique sympa, costumes convaincants, tentative de coup d’état, tête coupée. Frottage de mains. Une demi-heure. C’est brouillon, qui fait quoi là-dedans, comprends rien. Coup de barre, je sens que je m’endors. Ok, c’est la semaine, je suis crevé. Finirai ce week-end.
Week-end. Allez, on recommence tout depuis le début, me souviens plus de rien, à part de vagues images embrumées de combats au sabre. Ah oui, et des combats au sol, l’avenir du cinéma, tout çà. Trois quarts d’heure passés. Toujours aussi confus. Des têtes coupées, bien. Mais qui fait quoi dans cette histoire, comprends toujours rien. Y’avait pas 2 mecs censés s’affronter ? C’est pas les 2 gars sous l’eau qui font un concours d’apnée ? Si, sans doute. J’ai faim, vais bouffer un truc à la cuisine. Affalement dans le canapé. Beurk, qu’est-ce que c’est moche cette scène de combat, tout ce que je n’aime pas, montage à cent à l’heure, effets stroboscopiques appréciés des réalisateurs qui veulent camoufler leur incompétence, on voit rien, on comprend toujours rien. Bon, des têtes coupées, sympa çà quand même. Ah enfin, le face-à-face ultime entre les 2 ex-amis. Pas mal. Il reste dix minutes. J’en peux plus. Accéléré. Attends, play, ça fight. Beuaah, toujours aussi moche. Trois flèches dans le bide et toujours debout. Bravo. Et cette musique pompière… Tiens, c’est fini. Ok. François m’avait bien dit que c’était vraiment pas terrible quand il m’avait filé le DVD. Il était poli et en dessous de la réalité. L’avenir du cinéma ? Et puis quoi encore. Allez, retour à l’envoyeur.