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A Legend of Turmoil

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Ordell Robbie 3 Un yakuza contre la meute
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Un yakuza contre la meute

Sorti en 1992, produit par le rescapé de l’âge d’or TOEI SHUNDO Koji (Red Peony Gambler), réalisé par un IZUMI Seiji dont j’avais vu le pas bien du tout Those swell yakuza, A Legend of Turmoil est un assemblage de plats réchauffés avec deux-trois touches d’époque et surtout un minimum de soin. Puisqu’il est question d’un vieux truand (KOBAYASHI Akira vieilli et massif), de son pote flic lui donnant des tuyaux, de sa femme qui ne supporte plus la vie du milieu, d’un clan rival venu provoquer le sien (avec en sus l’utilisation parc ce clan de la police contre le sien et les projets politiques d’un ex-membre de ce clan), de la jeune Philippine qu’il entretient.

Pourquoi ça a plu sur la toile ? Parce que ça a soulagé ceux qui avaient du mal à suivre les FUKASAKU seventies (et du mal avec leur hyperstylisation). Justement, on a un peu de code d’honneur et de bons sentiments ninkyo, un peu de sadisme et de violence seventies et c’est filmé statique mais correctement cadré tandis que le score signé d’un pote des Duran Duran panache un peu de grosses guitares eighties et un peu de Heroic Bloodshed. Et NATSUYAGI Isao, plus charismatique ici que dans les sixties, fait un sympathique cameo tandis qu’entre le gomina/trois pièces de rigueur et le tueur en combo gomina/imper/lunettes le film fait quelques clins d’œil à HK. Le récit prend son temps pour poser tous éléments narratifs jusqu’au basculement du dernier tiers.

SPOILERS

Un papy yakuza contacté par KOBAYASHI qui voit en lui quelqu’un qui n’a pas compris que le monde a changé, la scène de succession à laquelle assiste KITANO en nouvelle icône du genre faisant la même leçon à l’icône gangstérienne des années Nikkatsu. Et tout débouche sur une scène où, voyant les flics se retirer, le clan de KOBAYASHI sort ses sabres en prévision d’une attaque du bureau, pour une scène mélangeant sabre et armes à feu, ninkyo, un peu de contre-plongées FUKASAKU et du WOO dans la choré plus que le style (en dépit d’une mort au ralenti moche du CYF local). Et pour KOBAYASHI au clan décimé (la faute au sabre) ce sera le temps de la vengeance solitaire qu’il sait vouée à la mort : KOBAYASHI arrivant en plan large en costard avec en fond une chanson de KOBAYASHI himself en former de machin sirupeux qui n’aurait pas dépareillé dans un Heroic Bloodshed. Avant une mort d’excès de code d’honneur. Et une vengeance finale où une femme appuie sur la gâchette.

FIN SPOILERS

Entre réchauffé paresseux et réchauffé bien accomodé, la frontière est mince, frontière franchie sur ce film par IZUMI. A cette époque GOSHA avait fait un adieu potable au genre, MIIKE, MOCHIZUKI et ISHII Takashi n’avaient pas encore pondu leurs relectures notables du genre et KITANO venait juste de commencer à se trouver avec Jugatsu.

22 juillet 2021
par Ordell Robbie


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