Polar de seconde zone
Running out of time sentait déjà le sapin avant même qu'il ne démarre, la faute à un scénario signé par deux tâcherons de la plume, Julien Carbon et Laurent Courtiaud (épaulés par Yau Nai-Hoi, l'un des scénaristes phares de Johnnie To) qui aurait pu aboutir à autre chose de bien plus consistant. Le polar de Johnnie To fait aussi figure d'oeuvre transparente car réalisée la même année que le très largement supérieur
The Mission qui lui vole immédiatement la vedette aussi bien d'un point de vue de la thématique abordée (tandis que ce dernier enchaîne les moments de bravoure,
Running out of time fait office de polar bouffon) que du visuel. Difficile alors d'éprouver quelconque bonheur devant un énième polar certes bien emmené (intéressante confrontation Andy Lau/Lau Ching-Wan) mais constamment plombé de passages ridicules au possible. Rien qu'au niveau du premier quart d'heure, les pitreries s'enchaînent sans faiblir (changement de négociateur, prise d'otages foireuse, Andy Lau qui se la joue faux terroriste), ce dont je ne raffole pas. Je préfère la noirceur et le
vrai sens de l'ironie de la période 2003 post
PTU, voir
Running On Karma. Difficilement recommandable au vu de la récente et excellente filmographie de Johnnie To.
Got Milk...yway ?
Running Out Of Time est l'un des grands films de la Milkyway. Tout d'abord parce qu'il réunit les deux acteurs hong-kongais les plus emblématiques depuis la rétrocession, j'ai nommé Lau Ching-Wan & Andy Lau Tak-Wah. Lau Ching-Wan car, d'après Johnnie To Kei-Fung lui-même, il est l'acteur representant le mieux Hong-Kong depuis Chow Yun-Fat et il est vrai qu'il posséde une technique de jeu et un carisme impréssionants. Et Andy Lau parce qu'il est tout simplement la plus grosse star de l'ex-colonie Britannique depuis 1997, représentant ainsi le côté plus "grand public" du film.
Mais ROOT est aussi un film culte car il represente l'apogée (du moins en terme de recettes) du polar Milkyway tant les gens ont répondu présent dans les salles à l'époque (3 fois plus d'entrées que The Mission et 5 fois plus que PTU), ce qui n'est pas forcément gage de qualité mais ce qui implique que le mélange de la fibre légérement plus commerciale (constituée en grande partie par la présence d'Andy Lau) de ROOT alliée au climat typique des polars de To a su attirer les gens à HK et même ailleurs.
C'est cette ambiance qui fait tout le charme d'un film comme celui-ci, tout est sur un flottement, les événements ponctuant le film sont autant de pulsations sur un rythme cardiaque, autant de cailloux troublant un instant la paisible surface de l'eau, avant de la laisser à nouveau immobile. C'est un peu l'effet que nous fait le rythme du film tout du long, comme si la douleur physique d'Andy contrastait avec la sereinité qu'il affiche et qu'il insufle au film.
L'histoire est donc celle d'un homme (Andy Lau) qui n'a plus que quatre semaines à vivre et qui décide donc de se lancer dans un dernier jeu, et au passage régler ses comptes également, dans lequel il va entrainer un négociateur de la police (Lau Ching-Wan) qui s'ennuie à mourir.
Bon, le coup du mourant faisant un dernier coup fumant, c'est du déja-vu mais cela reste éfficace et, non seulement on se justifie forcément les actes d'Andy (on a plus rien à perdre quand on va mourir...) mais on s'attache même à lui, plus dans la compréhension que dans la compassion, et là réside d'ailleurs le tour de maître des deux scénaristes frenchies, de Johnnie To et d'Andy lui-même,
c'est que malgré la gravité de la situation, le personnage du voleur ne tombe jamais dans le "malade-mélo" facile et barbant.
Andy Lau est excellent et remporta pour ce rôle le Hong-Kong Award du meilleur acteur à juste titre. Il fait montre d'un sobriété et d'une interiorisation bluffante, soit l'exact opposé de ce qu'il nous livre plus tard dans Fulltime Killer, où il y est pourtant très convainquant.
Je crois qu'avec ROOT, il prouve enfin son talent maintenant bien etoffé, et à ce titre mérite cette récompense. Lau Ching-Wan est grandiose, il mérite au moins autant qu'Andy Lau l'award du meilleur acteur (qu'il n'a d'ailleurs toujours pas gagné à ce jour, un comble pour celui qui est sans doute l'un des acteurs les plus doués d'HK !) pour cette prestation aussi rafraichissante qu'impressionante.
Lam Suet et Hui Siu-Hung remplissent à merveille leur habituels fonctions de "pieds nickelés" (quant on fait la liste de leur rôles à ces deux-là...!) et Yoyo Mong Ka-Wai, même si elle est loin derrière Ruby Wong Cheuk-Ling, s'impose peu à peu.
La réalisation se passe de tout commentaire, on est loin du mecanisme technique d'un Andrew Lau Wai-Keung, ici le feeling passe avant tout, ce qui n'empeche pas une parfaite maitrise de la technique, mais ce qui implique de faire passer quelque chose, d'asseoir le spectateur et de lui faire ressentir des choses avec un rythme, une couleur, un visuel, bref une âme. La musique de Raymond Wong Ying-Wah est quant à elle une pure merveille, elle porte le film brillement et ne plombe aucune scène.
En Bref, ce polar plutôt léger réunit toutes les qualités requises : un excellent scénario (cocorico !), de très bons acteurs, un climat prenant, une réalisation à toute épreuve et une musique magnifique pour porter le tout. En somme, vous l'aurez compris, Running Out Of Time est un film à voir, absolument !...
Potentiel gâché
Malgré un potentiel de départ alléchant qui fait penser au formidable Vivre de Kurosawa (un homme qui apprend qu’il va mourir met un point d’honneur à réussir un grand coup afin de marquer son passage sur Terre), Running out of time peine franchement à retenir l’attention. Basé sur l’éternelle opposition flic/voyou à peine démarquée d’un Infernal Affairs ou d’un Fulltime Killer, le scénario accumule les scènes convenues et déjà vues de braquage de banque foiré, de faufilement dans les conduits d’aération ou de travestissement drag-queen à un point tel que ça en devient rapidement assommant. Et il y a de quoi laisser pantois lorsqu’on écoute les 2 scénaristes frenchies s’expliquer sur leur intrigue, qui est pour eux la métaphore d’une relation homosexuelle conduisant à la transformation d’Andy Lau en femme, et poussée à son paroxysme lorsque ce dernier éjacule du sang par la bouche sur le pare-brise. Mais après tout, quand on a également écrit Black Mask 2 ou Le Talisman, plus rien ne doit faire peur, et surtout pas le ridicule…
Superbe, intelligent et touchant
OK il n'y a rien de tres original dans le scenario ni dans la facon de filmer de johnnie To, mais il n'empeche qu'on est rapidement pris sous le charme de ce film grace aux deux acteurs principaux. Lau Ching Wan y interprete ce qui est peut etre son meilleur role et Andy Lau est tout simplement merveilleux. Filme de facon assez conventionnelle mais efficace ROT reste un incontournable.
19 janvier 2003
par
jeffy
Suspens, humour et émotion.
Le petit jeu auquel s'amuse notre voleur est plutôt dramatique compte tenu de son état de santé. Mais il s'est trouvé un partenaire des plus perspicaces et on finit vraiment par ce prendre à sa mise en scène et à leur pari.
En somme, un film assez imaginatif avec le minimum d'action que l'on puisse en attendre et surtout des acteurs très convaincants et au grand coeur. En clair une production digne des productions hollywoodiennes
Très bon thriller bien maîtrisé et au scénario habile
Succès fort correct au box office, Running out of Time est un bon compromis entre film commercial et exercice de style. La Milkyway nous a plus habitué à soit l'un (Needing You, Love on a Diet), soit l'autre (The Mission, Hero Never Dies), mais rarement les deux en même temps. Ici c'est le scénario qui permet d'aborder un genre un peu délaissé à Hk, le thriller cérébral, avec une histoire à devinettes.
C'est donc ce scénario très "frenchie" (écrit par deux français collaborateurs de feu HK Magazine) qui fait la première force du film, avec un jeu de cache cache entre Lau Ching-Wan le flic et Andy Lau le voleur. Il mixe habilement suspense, action, émotion (avec le destin tragique d'Andy), romance et humour très léger. Evidemment, ce n'est pas non plus Usual Suspects ou Memento, mais cela surpasse la plupart des films Hk du genre, sauf peut-être The Longest Nite. Le ton tragique du film est le plus intéressant, puisqu'il n'est jamais larmoyant ou surdramatisé. L'histoire entre Andy et Yoyo Mung est très mignonne et n'en fait pas trop.
Autre point fort, l'interprétation. Les acteurs font très bien leur job, Lau Ching-Wan en tête comme souvent, accompagné par un très bon Andy Lau qui se fond très bien dans le personnage. On retrouve avec plaisir d'autres acteurs très Milkyway, le bon Lam Suet (mais moins que dans la suite...), Hui Siu-Hung (qui lui aussi se lâchera dans la suite), et les deux très jolies Ruby Wong et Yoyo Mung. On rédécouvre aussi le trop rare Waise Lee dans un rôle de salaud. Bref, c'est du solide, ça ne surjoue pas trop..
Enfin derniers points forts, la réalisation et la musique. Johnnie To fait du très bon travail avec une réalisation très alerte et stylisée sans verser dans le MTVclipesque. Le principal est qu'il maintient un rythme constant qui empêche tout ennui. Le montage est efficace, les effets adéquates. Bref, c'est du Johnnie To sûr de lui qui récite sa gamme sans trembler. Enfin et surtout la musique de Raymond Wong apporte sa pierre à l'édifice comme souvent. Elle manque un peu de variété ou d'originalité, et rappelle par moment celle d'Hero Never Dies, mais c'est un défaut très classique chez Milkyway. On n'invente pas l'eau tiède, mais on sait y faire. Encore une BO qu'on aimerait bien voir en CD, mais qui n'est hélas pas disponible...
Au final, ROOT est un très bon thriller, très équilibré, rien ne vient plomber le film. L'histoire est solide et touchante, la réalisation soignée, l'interprétation convainquante et la musique excellente. Accompagné de sa suite un peu différente mais presque aussi divertissante, il reste un des meilleurs films tout public de la Milkyway.
Un film qui annonce du changement.
Tout d'abord, soyons clairs, Running out of time est bon, très bon même. Le scénario (écrit par des Français qui ont également fait celui de Black Mask II) est très malin et bien trouvé. L'histoire tourne autour d'un voleur en phase terminale d'un cancer mais pas un petit, plutôt du genre qui dérobe un énorme diamant. Celui-ci va se servir d'un négociateur pour arriver à ses fins. Durant tout le film, le négociateur suivra un chemin tout tracé par notre as de la cambriole. Les différentes mélodies sont très belles et collent parfaitement à chaque scène ; elles font vraiment partie intégrantes des actions. Le tout est très bien filmé.
Les acteurs sont tous également très bons. Lau Ching Wan est égal à lui-même, c'est à dire excellent et Andy Lau trouve un rôle taillé sur mesure en voleur pas vraiment méchant, qui ne tue jamais personne et qui fait craquer les jeunes demoiselles. Les actrices, malgré leurs courtes apparitions nous régalent car elles sont vraiment séduisantes (Yo Yo Mung et Ruby Wong- pour la voir plus, procurez vous Where a good man goes où elle apparaît en mère courage : trop de charme !).
Le film comporte beaucoup de passages drôles et s'éloigne ainsi des précédents polars réalisés / produits par Johnnie To. Et, lorsqu'on voit les comédies qu'il a réalisé aujourd'hui (Help !!!, Needing you, Wu Yen), on peut considérer Running out time comme une sorte de transition.
Si vous voulez un bon conseil, achetez le absolument car un spectacle de cette qualité où tout est ainsi maîtrisé (réalisation, musique, jeu d'acteurs,…) est toujours agréable à voir. Un film de grande qualité.
06 septembre 2001
par
Junta
Un polar très intéressant qui doit surtout beaucoup à son scénario inventif et agréable, et que je conseille vivement
Le
scénario écrit par deux collaborateurs de la revue HK (Julien Carbon et Laurent
Courtiaud) est plutôt original et très habile et met en place une histoire
qui va tourner autour du thème de la manipulation.
Le film adopte cependant un ton général plus léger que les derniers films
de Johnnie To ou que les autres productions de la Milkyway (comme The
Longest Nite ou A Hero never Dies par exemple),
l'ensemble étant ici beaucoup moins sombre et violent. Andy Lau en voleur
romantique et malade ne nous apparaît jamais comme antipathique (je crois
bien d'ailleurs qu'il refuse les rôles trop négatifs), et Lau
Ching Wanen négociateur joue un personnage plus décontracté que d'habitude.
Tout cela est renforcé par un humour assez présent et plutôt bienvenue, que
ce soit dans les rapports entre le négociateur et son supérieur, ou encore
à travers le rôle d'un gangster gravement abruti.
Par contre la réalisation est un peu en deçà de ce que j'attendais, on est
loin de la réussite d'un The Mission par exemple, j'ai
trouvé que certaines è étaient un peu ratées, notamment une fusillade
en voiture qui se révèle assez brouillonne.
Au
niveau des acteurs on retrouve le sympa Andy Lau que l'on a vu récemment dans
beaucoup de films (Conmen et sa suite Conmen in Vegas, Century
of a Dragon, The Duel) et qui interprète un as du déguisement que
l'on peut admirer tour à tour en vieillard et en femme, ce qui apporte un
intérêt supplémentaire au film, même si je trouve que cet aspect du personnage
est mal exploité et aurait mérité d'être un peu plus développé.
A ses côtés, la plupart des habitués des productions Milkyway sont au rendez
vous, à commencer par le toujours excellent Lau Ching Wan, la ravissante Yo
Yo Mung (NDFrançois: aperçue dans une autre production Milkyway,
elle jouait la copine de Leon Lai dans A Hero Never Dies) qui va vivre
avec Andy Lau une histoire romantique courte mais décalée (ce qui nous vaut
quelques très belles è), Lam Suet, Hui Siu Hung ou encore Ruby Wong dans
un petit rôle.
22 octobre 2000
par
Ryoga
Un excellent polar rondement mené. Et un peit Cocorrico pour le scénario signé par 2 français amateurs de ciné HK qui réalisaient ici un rêve que beaucoup partagent : faire partie intégrante de ce ciné qui nous fait tant rêver.
Magnifique
Mené avec un bon rythme malgré d'étranges longueurs probablement dues à la complexité du scénario (peut être qu'à la seconde vision tout cela se décante et s'apprécie mieux), ce polar est magnifique. Brillants en de nombreux points et à la réalisation tellement typique des débuts de la Milkyway (ce fameux mélange de virtuosité (la mise en scène très stylisée) et de toc (les bandes son mélodiques, cheap et peu inspirées mais carément planantes) :
The Longest Nite,
Expect the Unexpected,
A Hero Never Dies,
The Mission... que du lourd !), avec des acteurs supers : Andy Lau sobre est parfait (mieux que dans
Fulltime Killer, bon film mais dont son rôle est plus "cabotinant"), Waise Lee est chauve (et charismatique) et le flegme de Lau Ching Wan est un régal. Mélangeant plus ou moins les genres avec un humour bon enfant qui se fond admirablement dans le sérieux du scénario, typique Milkyway (j'adore), ainsi qu'une belle romance (clairement bienvenue),
Running out of Time est à ne pas rater dans la filmographie de Johnnie To.
27 septembre 2009
par
Hotsu
Un petit bijou
Un film culte pour moi ! Un bon scénario, d'excellents acteurs, une mise scène efficace et une BO géniailissime (malheureusement introuvable... sniff). Je pourrais le regarder en boucle sans me lasser.
Mention spéciale à LAU ching-wan (exceptionnel) et au duo assez comique qu'il forme avec son supérieur hiérarchique. Arrrffff, et Andy LAU est d'une beauté dans ce film, je ne m'en lasserai jamais non plus.
Mouais....
N'étant pas un grand inconditionel de Johnnie To et d'Andy Lau, je ne m' attendais pas à grand chose avec ce "Running out of time". Finalement le film se regarde sans déplaisir.
Même si le scénario des 2 français (Carbon & Courtiau) complètement modifié par Johnnie To semblait interessant au départ avec une histoire beaucoup plus sombre, la sauce fonctionne plutôt bien.
Une fois de plus Lau Ching Wan est excellent.
Mélange gagnant de polar, d'humour et d'émotion
D'un scénario un brin bancal, Johnnie To tire une oeuvrette très réussie, voguant entre le polar classique, le buddy movie entraînant et le film dramatique.
Running out of Time raconte les péripéties d'un homme atteint d'un cancer, et qui, apprenant qu'il ne lui reste plus énormément de temps à vivre, devient un peu frappé de la carafe et décide de jouer des tours à un flic ayant fait preuve jusque-là d'une efficacité remarquable dans ses missions. Lau Ching-Wan a une classe incroyable en policier flaireur et Andy Lau se révèle sincèrement touchant dans la peau de ce voyou improvisé, souhaitant mettre du piment à ses dernières heures avant de mourir. Une production Milkyway moins sombre et brutale qu'à l'accoutumée, réalisée avec beaucoup de savoir-faire (un peu à la manière d'un polar américain de série B d'un excellent niveau) et dont les ruptures de ton s'avèrent très bien gérées, conférant au passage une certaine originalité à l'ensemble. Une belle curiosité, à voir à tout prix.
PAS CONVAINCU ...
Déçu il y a de cela quelques temps par THE MISSION que j'avais trouvé mou et surestimé (je vais encore m'attirer les foudres de certains), ROOT ne m'a pas convaincu non plus. Certes, la réalisation est un peu plus énergique et l'idée m'a paru originale mais le scénario est trop convenu. de plus, tant le réalisateur Johnnie To que les deux stars HK que sont Andy Lau et Lau Ching Wan semblent ne pas être au maximum de leurs possibilités et cela reste assez frustration. Au final, ROOT demeure un divertissement correct à voir mais pas indispensable.
Merci Milkyway!
Encore un excellent scénario pour ballader le spectateur qui ne demande que ça sans pour autant cumuler les invraissemblances.
Très bon polar
Des acteurs convaincants, une musique splendide qui accompagne le film, un scénario habile (on est jamais surpris, mais on ne sait jamais vraiment où l'on va !), et une superbe réalisation, que ce soit dans les moments d'action ou non : le résultat apporte un film très plaisant avec un très bon rythme : tout est fluide !
chapeau !
Très bonne surprise que de tomber sur ce film, qui change des autres. De l'humour, du rebondissement, une histoire originale, de bons acteurs ( Andyyyy!!!), et en plus le scénario a été signé par 2 français !
A voir, vraiment ! on passe un excellent moment et l'on ne s'ennuie pas, le héros est trop sympathique. Et puis il n'y a pas que l'humour mais aussi un peu de tragique pour corser les choses. Bref, on n'en fait pas tous les jours des comme ça.C'est simple et c'est génial.
Courez à toutes pattes vous le procurer !
Un bon petit polar
Voilà en lisant le synopsi du film on a l’impression que l’on va assister à une course poursuite entre un Andy Lau très méchant et un LAU Ching-Wan en super flic. Le film, sans avoir un scénario forcement plus intéressent, ne prends pas cette direction il n’y a(((presque))) pas de coup de feux et les personnages ne sont pas tout a fais ce qu’ils semblent être. Ne vous laissé pas abusé par le synopsi et profité de ce bon petit polar.
Le film policier d'aujourd'hui ne peut être qu'un film HK.
Sur un scénario fort habile de Yau Nai Hoi et des deux Français Laurent Courtiaud et Julien Carbon (décidément valeurs montantes du cinéma HK de ces dernières années), Johnnie To montre une fois de plus que l’on peut réaliser un excellent "polar" sans poursuites à carambolages, sans explosions aussi époustouflantes qu’improbables (dans la réalité, les incendies et explosions de voitures accidentées sont rares), et même sans "gunfights" acrobatiques et spectaculaires. "Running Out Of Time" est bien un film d’action, mais un film d’action à personnages, c’est-à-dire d’acteurs et de situations, dans la continuité d’un genre (le polar "psychologique") que le cinéma américain – comme aussi le cinéma français – a aujourd’hui pratiquement abandonné, à l’exception peut-être des films de Clint Eastwood. Johnnie To nous rappelle ainsi que le cinéma d’action et le "polar" ne sont pas forcément synonymes d’agitation, de vitesse et de violence, mais avant tout affaire de relations (souvent troubles et ambiguës) entre des êtres face à la Loi, celle des hommes et toujours aussi celle d’un dieu – quel qu’il soit : celui du hasard ou du destin, de la vie et de la mort, d’une passion (argent, vengeance, amour) ou d’un idéal (d’héroïsme, de devoir ou de fidélité).
En ce sens, les deux personnages principaux du film de Johnnie To sont de parfaits héros du polar moderne, cette nouvelle forme de TRAGEDIE. Andy Lau compose, avec un talent toujours plus affirmé, un personnage changeant et énigmatique. Malade suicidaire au début du film, il se révèle très vite être un bandit "high tech" habile et provocateur, qui finit par engager, avec le policier qui le poursuit et qu’il a choisi pour le poursuivre, une subtile connivence, au service d’une vengeance inattendue. Dans le rôle du policier, Lau Ching Wan – formidable acteur, charismatique et généreux – campe un personnage combatif et autoritaire, sans la hargne et le cynisme de ses homologues du cinéma américain. Une discrète homosexualité trame la trajectoire des deux héros et traverse leurs relations, contribuant à sceller la force de leur étonnant tandem. Et une femme, passante deux fois complice improvisée du bandit, revient à la fin du film comme nouveau lien entre les deux hommes au-delà de la mort annoncée dès le début. Le scénario déroule ainsi une parfaite boucle du destin, mise en scène avec une puissante limpidité par un Johnnie To au mieux de sa forme.
De nouveau collaborateur et complice du cinéaste, Raymond Wong tisse une partition musicale qui accentue l’ambiance énigmatique du film par l’emploi incongru mais fort réussi de sonorités de cornemuses intégrée dans la partition orchestrale.
"Running Out Of Time" est la preuve, une fois de plus, que le cinéma HK est en mesure aujourd’hui d’offrir les œuvres les plus achevées et les plus originales du film policier et de hisser un peu plus le genre au rang d’un grand art.
5,4,3,2,1...
Running Out Of Time est un excellent thriller élaboré, mais également une oeuvre forte et profonde qui s'attache à donner de l'épaisseur à ses personnages.
En cela Johnnie To réussit son pari d'adapter un scénario qui pouvait augurer de l'explosivité et de la démonstration. La course contre le temps d'un homme à qui justement il ne reste que très peu de temps et son destin croisé avec celle d'un homme qui a l'habitude de courir, un flic taciturne et sûr de lui magistralement interprété par un Lau Ching Wan au meilleur de sa forme.
Jouant sur un ton distancié et avec une grande ironie, Johnnie To réussit un grand film aux connotations que chacun peut définir selon sa propre vision. Les relations entre les deux personnages principaux établissent un sentiment à plusieurs niveaux, une approche perpétuelle qui finit par une confrontation puis une union fusionnelle. Le postulat de base visant à faire se confronter flic et bandit n'est qu'un prétexte. Il faut établir les codes dans les régles de l'art, on est en face d'un véritable thriller avec tous les éléments sous-jacents, ne reste que l'allumette pour mettre le feu aux poudres. Mais ce n'est pas là que Johnnie To souhaite nous emmener.
Il se joue avec ironie de tous les artifices du polar, et donne à ses deux protagonistes une espèce de main mise sur les événements. Ils sont le détonateur qui peut faire l'explosion, mais leur raison d'être en tant que véhicule ne se définit que par la raison d'être de l'un par rapport à l'autre.
Loin à Johnnie To l'idée de révolutionner le polar tendancieux, là n'est pas son objectif. Il désire seulement parler de son propre rapport au temps, de la course effrénée d'un homme contre les contraintes du temps.
En ce sens ce film donne toute sa puissance évocatrice dans les confrontations entre les deux personnages principaux.
Autre point fort du film, la musique puissante faite de lyrisme composé par Raymond Wong. Elle fait partie intégrante de l'oeuvre, elle rajoute même à sa profondeur et à son importance. Cette bande originale est l'une des meilleures qu'est donné le cinéma hongkongais, ni plus ni moins.
Polar stylisé, mais pas exclusivement stylisé, avec des personnages forts et de l'intensité dans les rapports, Running Out Of Time est un excellent film finement mis en scène par un Johnnie To qui à l'intelligence de prendre de la distance avec l'histoire qu'il raconte et de finalement de ne s'attacher qu'à l'essentiel, ses personnages.
Running out of time est une deception qui ne vaut que tres peu de chose par rapport à Fulltime KIller bcp plus maitrisé . sI l'idée parait interessante; ni le scénario ,ni les scènes d'actions et encore moins la musique ne .Les rebondissements sont tellement gros qu'il agaçent .A vouloir trop ressembler aux films d'actions américains (le négociteurs il me semble) ,Running out of time en reprend les défauts.Une déception tout de meme.
Petit thriller HK agréable... mais sans plus.
C'est un thriller très classique à la production HK de ces dernières années, quelques effets et diverses choregraphies de combat avec de jolis flingues sur un fond d'histoire de jeu entre le policier et le gangster.
Les acteurs jouent assez bien, ce qui relève le niveau du film, mais bon ce n'est pas ce qui va lui permettre de rester dans nos mémoires...
Ma-ia-hii Ma-ia-huu Ma-ia-haa Ma-ia-haa haa (et oui ozon venait de sortir sa chanson quand j'ai vu ce film)
Une fois de plus, Johnnie To choisit un scénario de départ très simple pour son film. Cette apparente simplicité cache une histoire brillament construite et mise en scène, et nous offre un film touchant. L'interprétation ds acteurs y est pour quelque chose, ils sont tous à leur façon excellents, même les rôles secondaires.
Lau Ching Wan est comme d'habitude parfait (ça devient une perte de temps de le signaler ça...), et je n'ai jamais vu Andy aussi sobre. Il trouve pour moi l'un de ses meilleurs rôles et donne une réelle dimension à son personnage. Et justement, ce qui fait tout le charme du film, c'est de nous rendre les personnages si attachants, si émouvants même. a ce titre, la romance entre Andy et Yo yo Mung est magnifique, toute en subtilité, intelligement présentée, car ni trop appuyée, ni trop en retrait, elle nous satisfait et nous émeut pleinement.
En effet, abandonnant complètement les artifices habituels de la rencontre amoureuse au cinéma, johnnie laisse faire le hasard, appuyé par une musique harmonieuse qui colle parfaitement le propos. Les relations entre les différents personnages sont traitées avec beaucoup d'humour, mais restent suffisament bien construites pour nous les rendre familiers. Bien sûr, on évite pas certains clichés, dûs au traitement comique, mais à côté de ça, le ton léger de l'ensemble rend les personnages tellements humains, qu'on se sent très proches d'eux, et qu'on se laisse entraîner par leur rythme.
Sans être un film d'action, le rythme est enlevé, il y a du suspense, beaucoup de références ciné, l'humour omniprésent et l'ambiance décontratcée malgré le propos en font un divertissement de haut niveau, et les touches d'émotion finissent de nous emporter pour de bon. Un film excellent, unique, dont le seul défaut est qu'il finisse. A voir en priorité!
Un chef d'oeuvre à voir et à revoir!
Un film qu'on attendait tous depuis longtemps, enfin il est arrivé. C'est simplement un vrai régal. Le film au niveau de l'artistique: aucun faute, les jeux des acteurs admirables, sans faute aussi, mais une amourette pas trop développée, ce que j'ai regretté. Mais sinon tous les acteurs sont parfaits, les plans filmés parfait, la musique super bien cadrée sur les plans qu'il fallait.
tres bon polar série b
tres bon petit film au scénario futé et à l'interprétation très convaincante. l'humour n'est pas en reste (en dehors des deux personnages principaux il n'y a que des crétins), enfin tout pour faire un tres bon divertissement, même si ce n'est pas le chef d'oeuvre annoncé. en tous cas ça sort du lot habituel des prod hk.
parfait!
apres avoir vu "full alert" cette apres midi, je me suis dit et pourquoi pas un autre polar en soirée? "root" est lui aussi un film génial! avec toujours un lau ching wan au sommet et andy lau lui ausi remarquable. pour moi c'est le meilleur film de johnny To.(enfin celui que j'aime le mieux) . tout a été dit sur ce film pas besoin que j'en rajoute, ce film est parfait.
La fureur de mourir
"Running out of Time" : l'histoire de l'humanité. Dès son titre de faux thriller haletant, le film de Johnnie To, nouveau maître à filmer des années deux mille, s'affirme comme un mélo métaphysique, un coup au coeur, un dernier caprice. Policier et voleur, gentil et méchant, méchant et gentil, toutes les réversibilités ludiques de l'action jouent des événements, jouent de la multiplicité des scènes d'action (mais une autre) pour s'annuler dans un fine pluie de goutelettes rouges, dans l'attente d'une mort qui ne viendra jamais, dans celle d'un fin qui ne se résoudra pas, dans celle d'un devenir-thriller qui restera toujours déçu. "Running out of Time", évidemment, est un film triste. Tout s'y bétonne dans l'essence de la tragédie : un amour anonyme et sans espoir, de la grandeur héroïque et un destin. Oui : mélo métaphysique. Des larmes, du coeur, du sang. Et rien ne reste. Rien ne se conclut. Rien ne finit. La mort ? C'est un autre commencement. Vingt millions de HK dollars pour les enfants cancéreux, et un vrai-faux collier de quatre-vingt millions pour une fille belle comme un rêve. C'est tout : des traces. L'action, les événements, les rôles ont concouru à rien. Un fantôme. Un spectre. Andy Lau, qui hante la pellicule comme il hante les rêves d'un policier hystérique et d'une jeune pythie d'autobus. Du trouble. Des images. Qu'en gardons-nous ? Du temps ? Il est perdu. Du souvenir ? Peut-être. "Running out ot Time". Ce grand film qui s'écoule entre les doigts. C'est cela, le cinéma : une perte, une disparition, un souvenir évanescent. Et du doute. Toujours du doute. L'exquis bonheur du doute. Tic-tac. La bombe explosera-t-elle ?
Un film culte de plus pour la Milkyway Image!!!
Un scénario original et captivant, des acteurs surprenants (Lau Ching Wa, Andy Lau , Lam Suet, Tony Leung et un tout petit rôle pour Yoyo Mung de plus en plus belle), de l'humour et du suspens.
Si avec tout ça on passe pas une bonne soirée!!!
Out of time
Cheung (Andy Lau) est condamné à mort. Il est atteint d'une maladie incurable, il va mourir, dans les prochains jours, quelques semaines si tout va bien. Pour lui, la vie se présente dès les premières images du film, comme un précipice. A la façon de Cheung, perché au haut d'un building surplombant Hongkong, l'abîme est là, corps à corps avec la vie, aussi immense, profond, lointain, présent qu'inaccessible. Dans les pensées de Cheung, les pieds au bord du gouffre, tout s'accélère. L'image se précipite, s'accélère brutalement pour nous expliquer le mal, nous amener chez le médeçin de Cheung. De l'argent, des médicaments, et une sentence. Nouvelle accélération, précipitamment nous voilà dans un bar. Cheung, au comptoir déjeune devant une récurrente série télé, la caméra opère un lent mouvement et voilà qu'apparaît, assis, tranquillement l'encore inconnu Inspecteur Ho (Lau Ching-wan). Cheung le connaît déjà, l'autre pas. Il sont pourtant déjà, à cet instant, immortalisés ensemble. Leur lien, invisible à ce stade du récit, à sens unique puisqu'il n'est la transmission que d'un seul personnage, Cheung, existe pourtant bien. Une fraternité peu commune, une amitié héroïque, un amour incestueux est né dans l'absence de notre regard, là où le film commencera définitivement sans nous. Cheung et Ho sont déjà en dehors du temps, ils sont "Out Of Time".
Ho est flic. Un négociateur plus précisément. Le genre de type rodé, un pro, détesté par son supérieur pour qui les manières peu déontologiques de Ho le pousse à la limite de l'hystérie. Après une prise d'otage sanglante dont Ho se tire avec ironie: Ho laisse seul le dernier preneur d'otage ayant abattu l'un de ses complices avec l'aide de Ho, en s'étant fait passé pour un faux flic, seul dans la banque. Ho à l'extérieur retourne auprès de ses collègues. Le temps d'un bref répit, un coup de feu jaillit, son chef l'interroge, Ho répond laconiquement: suicide. L'affaire est bouclé. Voilà pour les présentations. Sur le trottoir d'en face, un homme, un inconnu le mitraille avec son appareil photo. C'est Cheung, surdoué du travestissement, qui traque la proie de son choix avant de le convier au jeu grandeur nature dont il a dors et déjà écrit le scénario.
La règle en est celle du jeu de piste. A la manière élaboré par Mac Tiernan dans son Die Hard 3 pour Bruce Willis, Ho suit les instructions de Cheung. Il le manipule, le fait plongé dans une succession de fausse piste visant à récupérer pour Cheung une forte somme d'argent, dont la nature évolue au fil du récit. Comme si tout était instable, perpétuellement sur le fil du rasoir.
Petit à petit, la ligne se brise, et les hommes finissent par se croiser toujours d'un peu plus près, jusqu'à la rencontre. Ce chassé croisé, cet confrontation vire au ballet. Chacun s'y jauge, s'estime, jusqu'à que naissent l'ambiguïté. Jamais dite, franchement avoué, elle est émotion. Amitié, amour, toujours tacite, donnés par les actes, la valeur des évènements est ce qui confère et donne les liens et crée les sentiments entre Cheung et Ho. Le dialogue n'est qu'un sous entendu, incapable de dire le sens des sentiments, ce que seul la mise en scène, l'image, elle peut accomplir.
Ces amours, à fleur de peau, à la racine de l'âme, né dans la puissance évocatrice de l'accomplissement des gestes où la vie de l'un dépend toujours de l'autre, explose littéralement lorsque Cheung fuit, poursuivi par la police, et trouve refuge dans un bus. Dans un moment de grâce inouï, où Cheung pour échapper à la police venu contrôler les passagers du bus s'assoit au coté d'une jeune inconnu YoYo Ming (la superbe Leung Yuen-ting), passe son bras autour du cou, comme le ferait n'importe quel couple, prend l'une des oreillettes du baladeur de Yoyo, la met dans son oreille, et fait signe à la fille de faire comme si de rien n'était. Elle, naturellement surprise sans vraiment s'alarmer malgré la vision de l'arme de Cheung dans son pantalon, joue le jeu. Troublée. A cet instant, dans une apesanteur où le corps se dématérialise avec une fulgurance décisive, poussé par la foi de Johnnie To dans sa mise en scène de l'évanescence du moment comme cet bref plage d'équilibre où les corps et les êtres se joignent et communient jusqu'à l'absolu, sans le moindre contact physique, ou bien que celui de l'effleurement, naît l'un des points d'orgue du réalisateurs Hong kongais. Celui, affiché à l'extrême dans le brillant The Mission sortie la même année, que la survie de notre propre corps dépend inéluctablement de nos gestes, et surtout des gestes de l'autre. L'autre est une part indissociable, fondatrice à nous même, qui prendrais ce relais invisible et poreux de la coexistence entre les êtres comme moteur essentiel vital.
Tout Running Out of Time est traversé par la contamination de ses personnages. Chaque scène semble être déterminé de cette aura décisive et propre au personnage de Cheung. A cette mort inéducable, et ces vies croisées sur son chemin. Chaque scène tremble jusqu'à en perdre le souffle, badine avec la mort, est menée à bout de course jusque dans les retranchements du risque. Cheung n'a rien à perdre pour mener à bien son projet. Ho, embarqué et témoin, séduit entre l'adversaire de taille et la beauté sensuel et inavoué de l'émouvant Andy Lau ,est cette pierre de granit au cœur sensible. L'ultime raccord, le monteur des derniers instants du condamné à mort. Le détenteur de nos images du héros à la postérité. Sa conscience post mortem.
Ici, tout comme dans The Mission, To manœuvre avec une fluidité époustouflante les multiples axes d'émancipation de ses personnages. Jamais, malgré la forte présence de sa mise en scène, celle-ci ne vient se servir de ses personnages. Leurs corps, semblent en permanence habités de fluide claire, qui font va et vient du spectateur au personnage. Comme pour se réapproprier une incarnation propre, une existence à soi hors de la toile. Une émanation forte d'une certaine idée de hors champ intérieur, même au sein d'un cadre aux contours et à la profondeur visiblement très réfléchis. La caméra de To flotte, souligne, accompagne, caresse, pénètre puis s'échappe. Elle aime ses héros à la vie à la mort de larmes et mélancolie de cinéma. Nous aussi.
Très sympa...
En regardant ROOT, je m'attendais à quelque chose du niveau de "Fulltime Killer" ou à un hero movie comme seul quelques réas de HK savent les faire.
Mais je me trompais: ROOT est une petite blague, très bien filmée, mais mineure. Amusante, mais oubliable.
Et ça aurait été pire sans le génie de To, les quelques bonnes idées du scénario, et les deux acteurs que sont Lau Ching-Wan et Andy Lau, toujours grandioses...
A voir pour se détendre, en clair... même si je déteste dire ça :)
Brillant.
Un polar rythmé: on ne s'ennuie pas une seconde et on en redemande (malheureusement ROOT2 est un ton en dessous)
Excellent
Euh...
Je crois que le titre suffit non?
Acteurs excellents.
Scenar excellent.
Musique excellente.
Vous en voulez plus?
Ok je m'arrete.
Rurouni
peu de génie
une histoire gentille, inoffensive. Un message sympa. Des persos sympas. Un film qui n'en reste donc qu'au stade "sympathique"
UN POLAR BIEN FICELE ET RONDEMENT MENE.
Que dire de plus. C'est à voir!
UN PETIT CHEF D'OEUVRE: DU GRAND ART
Johnnie TO nous sort ici un polar des plus jouissif. Pas un moment de répit. La confrontation entre le négociateur fûté joué par Lau Ching wan et le voleur tout aussi malin interprété par Andy lau est remarquable.
Bref, un des meilleur johnnie TO. A voir absolument.
Lau + Lau = 2 Lau
Duo d'acteurs célèbres, Lau Ching Wan et Andy Lau servent ce scénario parfaitement huilé.
Moins sombre que le reste de la production milkyway, "Running out of time" est un polar rythmé, intelligent et optimiste.
Une réussite
suspens, humour et emotion... j'ai trouvé ce film très réussit. C'est le genre de film qu'on oublie pas dans le demi heure ! Andy Lau est émouvant et drôle, le commissaire est très bon dans son rôle de tête à claque gaffeur, et Lau Ching Wan est comme souvent, parfait.