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Milky Way Liberation Front

2008-11-20 21:06
Festival franco-coréen du Film 2008

Pour sa troisième édition, le Festival franco-coréen du film revient au cinéma Action Christine (Paris VI) du 17 au 23 décembre 2008 pour présenter tout un panel de films récents, divers et variés.

La première édition était davantage axée sur l'image, le second sur "l'identité" et cette saison semble mettre l'accent sur la communication et la coexistence entre les cinémas coréens et français. Tout un programme.

Cette année, la réalisatrice Lim Soon-Rye est à l'honneur avec la projection de 4 de ses films dans la section "Cinéaste 2008". Cette dernière a d'ailleurs choisi de présenter deux films du cinéaste Bertrand Tavernier pour "confronter la culture des deux pays sur le plan cinématographique".

Voici le programme officiel :

Films en compétition :

The Past is a Strange Country (2008) / Kim Eung-Su / DOCUMENTAIRE / 90 min.
Documentaire sur 2 hommes, Kim Sae-Jin et Lee Jae-Ho, qui se sont immolés par le feu en criant « Yankees, go home ! ». Le réalisateur revient sur cet événement 20 ans après. Son film est constitué d’interviews de 6 des camarades militants de ces deux hommes. Le  message délivré est que cette époque considérée comme « le passé » est encore présente dans notre mémoire actuellement.

63 Years On (2008) / Kim Dong-Won / DOCUMENTAIRE / 60 min.
Kim Dong-Won a fait beaucoup de documentaires militants dont Sanggyedong Olympic, Repatriation et le film présenté 63 Years On. Celui-ci nous montre des femmes coréennes qui ont accompagné les armées japonaises partout dans leur conquête durant la 2éme guerre mondiale, appelées « femmes de réconfort » par les japonais. Ces femmes qui vivent actuellement partout dans le monde (Corée, Chine, Philippines, Pays Bays, etc...) étaient restées muettes pendant plus de 60 ans sur les sévices sexuels qu’elles ont dû subir dès leur très jeune âge.

Milky Way Liberation Front (2007) / Yoon Seong-Ho / COMÉDIE / 100 min.

Yeong-Jae est un réalisateur débutant qui se vante d’être un expert dans le domaine de l’amour et du cinéma. Il devient soudainement aphone à cause du stress provoqué par ses vantardises amoureuses et professionnelles. Ce film indépendant a fait beaucoup parlé de lui en 2007, il est très original, gai, vif et pétillant.

Beetles (2008) / Kim Eun-Hee / DRAME / 110 min.
Trilogie qui décrit le comportement de 4 personnages devant la mort. Kim Eun-Hee décrit l’évolution psychologique, jusqu’au suicide, d’une femme adultère avec un médecin dont la vocation est de sauver les vies humaines.

For Eternal Hearts (2007) / Hwang Qu-Dok / FANTASTIQUE / 103 min.
Fantaisie originale qui nous montre les destins croisés, jusqu’à la mort, de jeunes amants. Il est profondément ancré dans la réalité.

The Magicians (2006) / Song Il-Gon / DRAME / 96 min.
Tous ce dont on se rappelle est l’amour. Tout le monde a des souvenirs d’amour. Bien que ses souvenirs se soient estompés et deviennent flous avec le temps, ce moment de passion était magique. La musique de tango d’Hugo Diaz est utilisée comme une incantation de leurs amours passées. Tourné en plan séquence de 40 minutes, le film a été entièrement retourné pour être présenté dans sa version actuelle de 96 minutes

Pruning The Grapevine (2006) / Min Boung-Hun / DRAME / 117 min.
Troisième volet d’une trilogie consacrée à la peur. Le premier décrit une histoire de toilettes creusées profondément sous terre, le deuxième le sentiment de peur qui se développe au cours d’une ascension en montagne et ce dernier volet qui vous est présenté raconte les angoisses d’un jeune étudiant en théologie qui se demande s’il serait en mesure de dominer une passion qu’il aurait pour une femme.

Dans la Chambre de ‘Na’ (2008) / Lee Hyun-Gook / DRAME / 90 min.
Le scénariste, M. Na vit à Paris, alors que sa femme est à Séoul. Ils vivent ainsi séparément depuis un moment. M. Na découvre un jour que son épouse le trompe. Au cours d'une conversation téléphonique avec elle, il décide de se suicider. Avant de passer à l'acte, il rédige un scénario à partir des derniers appels téléphoniques qu'il a enregistrés et propose à un de ses meilleurs amis en Corée de venir faire le film avec lui. Son ami arrive à Paris, et entre dans la chambre de 'Na' pour découvrir…"


Indie Coréen : "Fabriqué à Pusan" :
Films sélectionnés par l'Association du Film Indépendant de Pusan


My Dear Diary (2008) / Kim Baek-Jun, Jung Seong-Wook / DRAME / 84 min.
Jeong-In n’a pas pu accompagner à l’aéroport son amante qui quitte la Corée pour la France, parce qu’il avait fait une intoxication alimentaire la veille du départ. Il reste seul aux urgences avec un message de son amante sur lequel elle lui dit de ne pas lui faire confiance. Ce film décrit des jeunes qui poursuivent l’amour et l’idéal sans relâche. Ce film a été tourné à Pusan, la deuxième ville de Corée du Sud, ayant avec des similitudes avec Marseille.

Dodari (2007) / Park Joon-Bum / DRAME / 104 min.

Sang-Yeon, Cheong-Guk et Jeong-Pyo ont 26 ans et sont amis d’enfance. Ils viennent d’entrer dans la vie active, mais la réalité est plus dure qu’ils ne l’imaginaient. L’instabilité de la société et leur situation personnelle deviennent cruellement pressantes tandis que leur confiance et leur idéalisme se dissipent de plus en plus. Il en est de même de leur amitié. Devant ce constat, ils s’éloignent les uns des autres. Ce film décrit la vie quotidienne des jeunes sans avenir et aux petits espoirs.

In The Cold Cold Night 2/n : 01_Prologue, 02_Metronome (2006, 2007) / Scratch / DOCUMENTAIRE / 52 min.

In The Cold Cold Night est un documentaire en deux parties suivant des musiciens indépendants. La première partie, « 01_Prologue », parle de leur histoire et la seconde, « 02_Metronome », décrit d'une manière concrète leur caractère et leur tendance. Les activités de 'Heo Ryeol qui chante' représentent l'état actuel du monde des musiciens indépendants. À travers les activités de 'Heo Ryeol qui chante', le réalisateur a voulu montrer les musiciens indépendants et leur club à Pusan.


Cinéaste 2008 : LIM Soon-Rye

Keeping The Vision Alive (2001) / Lim Soon-Rye / DOCUMENTAIRE / 41 min.
Keeping The Vision Alive retrace la vie des femmes cinéastes coréennes depuis Pak Nam-Ok, la première cinéaste coréenne, jusqu’à Byun Young-Joo.

If You Were Me - The 'Weight' of Her (2003) / Lim Soon-Rye / DRAME / 20 min.
The ‘Weight’ of Her est l’un des 6 courts-métrages que 6 cinéastes coréen comme Yeo Kyun-Dong, Park Chan- Wuk, Park Kwang-Su ont tournées sur un sujet commun : « le différence sociale ». La réalisatrice remet en question avec humour les préjugés sociaux concernant l’aspect extérieur des femmes à travers l’histoire de Seon-Kyung en classe terminale d’un lycée commercial.

Waikiki Brothers (2001) / Lim Soon-Rye / DRAME / 109 min.
Waikiki Brothers est un groupe de 4 musiciens qui jouent dans une boîte de nuit. Ce film parle de la tristesse qui naît lorsque le groupe constate la dureté de la réalité et l’impossibilité de remonter à l’époque où chacun parlait de ses rêves et de ses amours.

Forever the Moment (2007) / Lim Soon-Rye / DRAME / 124 min.

Inspiré de l’histoire vraie des handballeuses coréennes qui ont atteint la finale des Jeux Olympiques d’Athènes en 2004. Ces handballeuses ont bravé les préjugés de leur époque pour accomplir leur rêve. Ce film a également suscité la sympathie du public.


Carte blanche à Bertrand Tavernier :

L'Horloger de St. Paul (1974) / Bertrand Tavernier / DRAME / 105 min.
Bertrand Tavernier, qui a débuté comme critique, a fait son premier film L’Horloger de St. Paul dans les années 70, après la Nouvelle Vague qui a connu son apogée dans les années 60. Ce film décrit d’une manière objective et lucide l’histoire d’un horloger qui menait une vie tranquille jusqu’à ce qu’il soit confronté à l’arrestation de son fils accusé du meurtre d’un gardien d’usine. Il décrit aussi l’évolution du point de vue du père sur la vie et l’attitude compatissante de l’enquêteur envers le père et le fils.
• Prix Louis-Delluc 1973
• Prix OCIC et Prix spécial du jury du Festival de Berlin 1974

Un Dimanche à la Campagne (1984) / Bertrand Tavernier / DRAME / 90 min.
Sur des jeux de lumière, Un Dimanche à la campagne nous parle de la vie paisible d’une famille dont quelques scènes retiennent particulièrement notre attention : tourné en lumière naturelle, un élément essentiel, cette lumière pénètre par la fenêtre entrouverte d’une petite maison de campagne, à travers des rideaux  transparents. Cette lumière qui tombe en oblique dans la maison a l’air d’envelopper les personnages. Il en est de même pour l’extérieur ; les rayons de soleil qui tombent sur un vieillard installé sur une chaise dans le jardin sont fascinants. Les dialogues du film y font allusion : il est dédié aux deux Renoir, Auguste le grand peintre et Jean le grand cinéaste.
• Prix du meilleur réalisateur du Festival de Cannes 1984
• Prix du meilleur film étranger décerné par le comité des critiques de Londres et de New York 1984

Le cinéma Action Christine se situe 4 rue Christine, 75006 Paris
Métro Ondéon ou St-Michel
www.actioncinemas.com


Informations et synopsis tirés du communiqué de presse officiel.
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