Qui cache un petit charme
On dirait un film amateur ; et très franchement, on n'en est pas loin. On a l'impression de voir ce que l'on voit un peu partout sur internet : un film d'arts martiaux dont les acteurs sont bons artistes martiaux mais très mauvais comédiens. Et d'un point de vue scénaristique, non seulement l'idée de base est comme le reste un peu un prétexte à toutes les galipettes, mais en plus elle rassemble de nombreux clichés vus et revus dans d'autres films. Coté dialogue, c'est encore là assez prétentieux avec un peu trop de grandes phrases philosophiques autour de l'amitié, la confiance, et bla et bla et bla.
Néanmoins, ce n'est pas si prétentieux que d'avoir tenté l'aventure sur grand écran. Vu la qualité assez minable de l'ensemble, c'en ait même courageux, et c'est un bel esprit que d'avoir fait confiance aux qualités désastreuses des Yamakasi en terme de comédie. Elodie Yung s'en sort nettement d'ailleurs mieux que ses collègue et en plus assure bien sa partie action. Partie qui est bien évidemment réussie par une bande de casse-cou adeptes de la balade sur les toits ; les scènes d'actions sont filmées assez énergiquement, parfois un peu imprécises par un montage qui donne mal à la tête mais on est rarement déçu.
Evidemment on est loin de la qualité technique d'un Banlieu 13 qui gagne par une production très soignée et des artistes martiaux d'un niveau bien supérieur, et en plus assez bons comédiens. Mais finalement, ce serait dommage de descendre ce qui est, à mon sens, un petit film assez léger, qui a voulu retransmettre dans un long métrage, la quantité de savoir amateur que l'on peut trouver sur internet sans jamais la chercher. La naïveté du débutant a aussi son charme.
02 octobre 2005
par
Elise
Nuit gravement à la santé
Les seuls atouts de ce film sont quelques les filtres piqués à Caro-Jeunet pour soigner un peu l'image, la nana (on ne peut décemment pas utiliser le terme acteur pour ce film) mignonne et surtout sa durée qui heureusement n'excède pas 90 minutes (+ 0,5). De toute façon, au bout de 10 minutes le cerveau était déjà parti en sucette et mes yeux ne saurait produire assez de larmes pour exprimer tout le désespoir ressenti devant un spectacle aussi affligeant. Et dire qu'ils s'y sont mis à 4 (oui 4 !!!) pour accoucher de dialogues aussi niais. Terrifiant ! (- 0,25)
Le ridicule ne tue pas
Comment peut-on prendre à ce point ses spectateurs pour des imbéciles ? Comment peut-on prendre tant de risques de griller sa carrière en signant un film pareil ? C’est pourtant ce qu’a entrepris un certain Julien Séri avec
Les Fils du Vent, une sorte d’immonde bouillabaisse où se conjugueraient de manière improbable :
- une interprétation médiocrissime de jeunes sportifs qui sont tout sauf des acteurs
- un scénario débile faisant intervenir maladroitement les nécessaires scènes d’action comme cette scène d’entraînement sur l’échafaudage en bambou d’un immeuble en construction dans lequel se planquent, comme par hasard, des ninjas avec une cagoule grotesque
- des énormités hallucinantes de script («
on va monter une école en Thaïlande pour enseigner notre art ? Allez, c’est parti ! » / la résurrection d’un coup de baguette magique d’un mec qui s’est explosé de partout après une chute de 20 mètres, heureusement il avait une coque dans le dos, mouaaarfff ! / l’apprentissage à la perfection de la boxe thaïe en 2 jours top chrono / …)
- des dialogues ciselés déclamés sans être compris, dont voici 2 répliques qui tuent : «
Le jour où tu laisseras dominer ton agressivité, il sera déjà trop tard », «
Eh le français ! Passe le message : Bangkok c’est un champ de bataille, pas une aire de jeu »
- des scènes d’action qui se veulent tellement énergiques qu’on n’y voit et qu’on y comprend plus rien
- un nombre incalculable de clichés sur l’Asie où tout est mélangé sans vergogne : bouddhisme, taoïsme, boxe thaïe, ninjas, yakuza, triades, petits doigts sectionnés,…
- une prétention sans bornes dans le propos, n’hésitant pas à faire intervenir des grands maîtres martiaux en plein combat pour nous asséner des vérités vraies sur la vraie vie profonde
Mais bon, comme le dit un des personnages : «
dans ces moments là, il faut pas trop réfléchir ». Il vaut mieux, en effet… Kitano a eu beaucoup de flair de refuser l’invitation qui lui avait été faite de jouer un caméo !
pas bon..
superbe daube dans la ligné de "samourais" et autre "yamakasi" ce film donne tellement le tourni c'est pas facile de le regarder d'une traite ,film a voir avec des aspirines a portée de mains...2 ou 3 scènes sauvent ce nanar du 0, je vais mettre 1 points pour la fille qui se débrouille pas trop mal, mais c tout, pas de diaologues, pas de scenario (ou si peu) .Hung Yan Yan est au commandes des chorégraphies mais ca change pas grand chose au fait laissez tomber les aspirines et le film aussi, c'est mieux .
05 novembre 2004
par
jeff
Yamakasis c'est 9-1 style yo ! Evry en force ! Xavier C. pourrait aisément en causer, il voulait faire parti de la bande mais son contrat avec Cinémasie lui empêchait d'atteindre ce rêve celui d'aller et venir au gré de ses envies corporelles, faisant corps avec la matière et l'envirronement. C'est comme les démonstrations de Shaolin mais ici sans moine shaolin...
Number One comme la note, les potos.
Le film porte bien son nom
On a bel et bien affaire à du vent, d'autant plus dommage étant donné le potentiel physiques des Yamakasis qui n'auront décidement jamais eu accès à un film digne de ce nom.
Ben ouais infâme!
Rien d'autre à dire dans la parfaite lignée de yamakasi, Banlieue treize et compagnie, bref de la @!#$ en vrac qui se vend. Incroyable!