une contrefaçon de mauvaise qualité du cinéma de Tsui Hark
Pas de surprise, Knock off est raté. Mais, à la différence de tous les John Woo us sauf Face/off, ce n'est pas un ratage de mercenaire. A l'instar de the Blackout d'Abel Ferrara, c'est un navet d'auteur.
Le film contient bien quelques scènes hilarantes: JCVD faisant du pousse pousse fouetté à coup d'anguilles, le meme déchirant ses contrefaçons, les jeans à boutons explosifs. Qui plus est, c'est véritablement une production workshop: on retrouve la photographie habituelle des films de Tsui, les gros plans à l'intérieur des chaussures et la vitesse des mouvements de caméras annoncent Time and Tide. Tsui utilise un film de commande comme brouillon d'une oeuvre plus personnelle. Le hic est que le film est brouillon.
Un premier problème: pourquoi sadiser et ridiculiser JCVD? Il est déjà risible en soi. Il est en fin de carrière et déconsidéré par la profession comme par les cinéphiles. Pourquoi tirer sur une ambulance? Dans TNT, la parodie fonctionne car elle s'applique à un cinéaste de la a list d'hollywood reconnu de toute la planète cinéphile (John Woo) et à un chouchou des festivaliers et de la critique (WKW) donc à des institutions reconnues. Ici, elle est d'un cynisme écoeurant. Qui plus est, TNT a de vraies chorégraphies d'action (ici c'est niveau chuck norris).
Les autres problèmes sont un scénario et des dialogues navrants (tsui fait ce qu'il peut pour compenser mais ça tombe à l'eau: les scènes réussies sont noyées dans un océan de merde) et l'absence de direction d'acteurs: si Michael Wong et Paul Sorvino s'en sortent, JCVD est présent tout le temps et n'arrive à aucun moment à bien jouer. Tsui ne le ridiculise pas en le faisant mal jouer car JCVD joue mal tout le temps. Ces deux points maintiennent malgré les qualités citées plus haut le film au niveau de la série Z. Tsui Hark retournera à Hong Kong, rembauchera le scénariste de the Blade et réussira dans TNT tout ce qu'il rate lamentablement ici. Sans Knock off, il n'y aurait pas eu de TNT mais parfois il vaut mieux ne pas fouiller dans la poubelle d'un créateur.
Un film avec JCVD restera toujours un film raté, mais celui là n'est pas le plus mauvais, mené de main de maître par Tsui Hark.
On sait que Tsui Hark est fou, et cela se confirme avec Knock off. Le tournage de ce long métrage d'action dans sa ville natale, Hong-Kong, semble lui avoir donné des ailes et lui avoir permis d'exprimer au mieux son génie visuel en partant d'un concept, forcément négatif à la base, de scénario pas très inventif sur le thème de la contrefaçon interprété par notre ami belge Van Damme. Ainsi, lors de la première demi-heure, complètement déjantée, on a le plaisir d'assister entre autres à une course de pousse-pousse très amusante où l'on voit quelques énormes gros plans dans une chaussure ou un canon de pistolet, ou encore JCVD se faire fouetter par une anguille !! (si si, je vous promets...)
Et c'est ça l'intérêt principal du film : JCVD ne se prend pas au sérieux, enfin disons pas souvent. C'est incroyable de le voir rire, se moquer de lui-même, et y prendre à l'évidence du plaisir. Incroyable de ne pas voir ses biceps et ses pectoraux saillants à tout va. Ensuite, Knock off rentre dans le rang et se conclut par un film de genre bien classique mais, dopé par la mise en scène ultra-spectaculaire de l'auteur de The Blade, il comblera plus d'un amateur de film d'action sans ennuyer trop ceux qui ne sont pas fans du genre. D'autant plus que la JCVD girl (Lela Rochon) est vraiment vraiment très belle...
Une ébauche de Time and Tide, à la qualité très variable comme tout brouillon.
Après le catastrophique Double Team, pourtant affublé d'un scénario pas si ridicule mais torpillé par une réalisation d'une platitude extrême pour un Tsui Hark, Piège à Hong-Kong constitue rien de moins qu'un virage dans la carrière de notre homme. Il prend ce virage un peu vite, dérape dans tous les sens, mais il lui permet tout de même de se retrouver face à la ligne droite dans laquelle il pourra accélérer en traversant Time and Tide et Legend of Zu.
On retrouve en effet dans ce film beaucoup d'idées présentes également dans Time and Tide. La plupart sont évidemment mieux finalisées et justifiées dans le film HKgais, grâce à un scénario plus adapté même si peu profond. Ici le gros point faible du film reste ce scénario très moyen et un Vandamme bouffi. Cette histoire de microbombe n'a rien d'original, son traitement encore moins. On a tout de même droit à quelques passages bien débiles, comme la course de pousse pousse, mais c'est bien peu. De plus, Vandamme devait être en pleine période de seuvrage de coke, et il paraît plus bouffi que jamais.
Heureusement, Tsui pète les plombs et jette les bases de son cinéma d'action du XXIème siècle: plans délirants, mouvements des personnages originaux (glissades sur le sol, saut), etc... On retrouve surtout un montage de fou furieux qui cloût parfois sur son fauteuil, après avoir somnolé sur les scènes d'exposition. Bien sûr, toutes les idées ne sont pas bonnes à garder, mais c'est le jour et la nuit par rapport à son précédent film. Tant pis pour le scénario médiocre, tant pis pour le Vandamme lymphatique, tant pis pour la trop courte apparition de Carman Lee. Piège à Hong-Kong est un document passionnant, l'occasion de voir travailler un artiste qui ébauche ses futurs oeuvres. A voir donc pour les fans du maître, plus comme un document de travail que comme une copie finalisée. Time and Tide est le vrai résultat de Piège à Hong-Kong.
Tsui Hark vs Jean-Claude "une noisette j'la casse entre mes fesses" Van Damme
Tsui Hark est un pur génie. Ce film en est la démonstration la moins évidente et pourtant : Hark a réussi le tour de force de réaliser un nanar volontaire sans que personne ne s’en rendent compte avant la sortie de la chose ! Petite explication : à l’aube de la rétrocession de HK à la Chine en 1997, c’est le branle-bas de combat dans la très prolifique industrie ciné de l’archipel. Ses plus célèbres représentants quittent le pays, tenter leur chance aux USA. Tsui Hark profite du mouvement pour se faire la main sur quelques prod’ hollywoodiennes, tournant en rond dans l’industrie chinoise. A son arrivée, les studios lui proposent le bizutage obligatoire de tout réalisateur hong-kongais souhaitant bosser à LA : tourner un film avec l’inénarrable Jean-Claude Van Damme. Tsui Hark accepte du bout des doigts, et la suite lui donne raison.
Au plus haut de sa forme, le karatéka belge rend le tournage de Double Team insupportable, saoûlant Tsui Hark de ses conseils " avisés " (car l’ami Jean-Claude venait de tourner Le Grand Tournoi, son Lawrence d’Arabie à lui). Resté on ne peut plus amer de l’expérience, les studios lui ayant retiré in fine le contrôle du film, Tsui Hark renie Double Team (on le comprend) et accepte plus vicieusement que la première fois de réitérer l’expérience d’un tournage avec Van Damme. Avec Piège à Hong-Kong, Tsui Hark saisit l’occasion de se venger de l’acteur déchu en l’humiliant dès que l’opportunité se présente, tout en profitant des dollars américains pour expérimenter comme un malade sur ses scènes d’action. Le résultat est, convenons-en, assez hallucinant.
Le film débute sur un plan de l’ami Jean-Claude, au volant de sa décapotable, chantant à tue-tête et avec une conviction presque effrayante un tube cantonnais. L’intrigue se fait jour : JCVD est un vendeur de jean’s de contrefaçon, qui comprend plus ou moins vite qu’il est entouré dans son business d’agents doubles traquant des terroristes qui mettent des bombes miniaturisées dans les boutons de braguette de jean’s de contrefaçon, justement. Une intrigue qui donne lieu à quelques moments de franc n’importe quoi : souvent persuadés que son jean’s va exploser (symbole d’une hypertrophie de virilité ?), JCVD passe un bon quart du film en caleçon ; dans sa soif de vérité, JCVD alpague des hommes de main en leur demandant le plus sérieusement du monde " alors, toi aussi tu vends des jean’s ?! " ; à noter enfin une scène au pouvoir hypnotique certain, complètement injustifiée au niveau narratif, dans laquelle JCVD se retrouve en pleine course de pousse-pousse (tirant le side-kick comique le plus immonde du cinéma américain, j’ai nommé Rob Schneider) - alors qu’il traverse à la volée un marché chinois, son acolyte se saisit d’une anguille au vol avec laquelle il fouette le cul de JC pour le faire aller plus vite.
Dans Piège à Hong-Kong, JCVD fait peine à voir : yeux bouffis, mine hagarde, air carrément absent lors de certaines scènes... on a visiblement à faire avec un homme qui ne se rend plus trop compte de ce qu’il fait. La vengeance de Tsui Hark est si cruelle que l’infortuné Jean-Claude suscite à la fin du film une pitié empathique… Le point positif du film étant le côté carrément décomplexée des scènes d’action, parfois trop (on trouve dans Piège à Hong-Kong le premier insert 3D vu de l’intérieur d’une chaussure de l’histoire du cinéma), sur lesquelles on sent pointer la future déferlante visuelle Time & Tide, premier film de Tsui Hark lors de son retour à Hong-Kong.
tout simplement de la mer.......................de!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
quoi dir a part que c'est un nave fini. Normal vut le casting de mauvais commedient. le seul point positif en fait i y en as pas tout est mauvais c'est un film a surtout ne pas voir surtout si vous etes fan de tsui hark. honte a lui la il a fait fort rien a voir avec c'est films asiatique. c'est comme john woo ils font du mauvais travail a hollywood. c'est bien dommage si sa continue aissi nous nauront plus de bon film sil tout le monde part faires film a hollywood (jackie chan, jet lee, chow yun fat, et les realiteur etc....)
Dans la peau de JCVD
Ovni sous estimé, voilà un bel exemple de ce qu'on pourrait apeller un véritable plaisir coupable.
Oui,
Piège à Hong Kong est un vrai foutoir mais bien plus cohérent et jouissif que la précédente tentatative
Hollywoodienne de Tsui Hark que fut le désastreux
Double Team.
Cette fois çi notre tonton Tsui a l'air de s'amuser. C'est évident. Il suffit de voir la séquence de la première apparition de Van Damme chantonnant une chanson cantonnaise avec un close up sur sa bouche pour s'en rendre compte. Cette séquence donne tout de suite le ton.
Là où le film excelle est au niveau de son rythme sous emphetamine. Possédant un montage nerveux agrémenté d'effets visuels qui ne cessent de titiller l'oeil. Même les explosions dans le film en prennent un sacré coup. Elle sont de couleur verte maintenant et Tsui s'enfout royalement. Il parvient de façon radicale à nous désintéresser totalement de cette histoire brouillonne et des personnages. Tout va très vite mais ça reste fluide.
JCVD quand à lui n'est une fois de plus pas bien gâté. Le pauvre. Il a l'air totalement absent. Son regard shooté en dit long. N'empêche, son interprétation reste très drôle même s'il est doublé dans presque toutes les scènes d'action.
Seul Rob Schneider peut paraître énervant. Cachetonant à mort et semblant vouloir trop improviser.
Au final, ce
Knock off a de grandes chances d'être reconsidérer avec le temps. Bon ok, ce n'est pas le meilleur Tsui Hark mais il est loin d' être son plus mauvais. Par contre c'est certainement un des meilleurs Van Damme sans oublier
Hard Target de Woo et
In Hell de Lam.
Et c'est aussi surement grâce ce film que Tsui ai pu mieux maitriser ses délires visuels avec
Time and Tide.
La mise en abîme de JCVD
Tsui Hark avait transformé en or tout ce qu'il avait touché dans le cinéma hong kongais des années 90, notamment les films de kung fu, les wu xa pian, les polars,... Pensant peut être avoir fait le tour à HK ou toujours empreint de sa fascination pour le cinéma américain il décide de franchir l'océan et s'envole vers Hollywood. On lui propose (impose?) une collaboration avec Van Damme pour deux films. Après un premier film, vraie commande,
Double Team, Tsui Hark s'attèle à
Piège à Hong Kong et y incorpore une légère touche de subversion.
Le thème du film c'est la contrefaçon et tout les éléments du film y renvoient :
Vandamme se définit comme une "action movie star", mais est doublé pour toutes ses scènes d'action, Rob Schneider, le "sidekick" comique n'est pas drôle, Michael Wong est l'acteur le plus toc du cinéma de HK, le scénario part dans tous les sens,...
Reste Carman Lee, sous exploitée.
Ce qui rend ce film culte, c'est la mise en abîme de Van Damme dans le rôle d'un anti héros tocard, qui se fait fouetter le postérieur à l'aide d'une anguille, le summum étant atteint par deux fois, le détecteur d'explosifs (donc de contrefaçons) qui désigne Van Damme et le générique qui conclut sur un feu d'artifice avec le nom Jean Claude Van Damme qui s'efface pour laisser place au titre du film
Knock Off.
Jean Claude, la contrefaçon c'est toi.
Encore plus délire que Double Team. Et oui c'est possible...
Film qui est très stupide en soi et qui ne doit pas être pris au premier degré. Les scènes d'actions sont assez créatives et aussi assez impréssionantes faut le dire, même si des fois c'est un peu trop brouillon.
En tout cas moi j'ai bien aimé le film que j'ai considéré être un délire d'un réalisateur. Mais je peux aussi très bien comprendre que des gens détestent ce film car il est très spécial.
Ratage prémédité ?
Je n'ai pas gardé un excellent souvenir de ce film : Tsui Hark a un peu pété les plombs : Course de pousse pousse, une micro caméra dans une chaussure, un scénario incompréhensible.... Je me suis marré du début à la fin tellement c'était naze... Peut être que Tsui Hark a t'il voulu faire un pied de nez aux américains en faisant un film bidon? A louer pourquoi pas, à acheter surement pas!
Les oracles et la critique.
Qui a vu que Knock-off est l'intégral brouillon de Time & Tide ? Qui a vu que Tsui Hark s'y livre au plus violent travail sur l'image de toute sa filmographie ? Qui a compris que aimer le cinéma lorsqu'il n'était plus que de la télévision signifiait tout autant le haïr de la plus viscérale des façons ? qui s'est aperçu que Knock-off est le plus grand manifeste pour une pulvérisation cinématographique de la satisfaction ? Knock-off, en effet, est un objet déceptif, un objet où tout est visé dans les marges - où les dilatations du champ et du montage, l'épilepsie des figures abstraites, des événéments abstraits, des rôles abstraits, de la culture (hong-kongaise) abstraite, tout, fait passer l'événement de l'autre côté du visible. Knock-off est un jeu de cache-cache avec la simple possibilité de faire une image, de continuer à faire des images. C'est un film aussi crépusculaire que The Blade, mais qui a l'indélicatesse (pour nous, pour les petits démineurs minables à qui sont dédiés les signes de la grandeur) de resaisir en même temps toutes les imbécilités qui sont aussi la marque de grandeur de ce cinéma qui, en 1997, était en train de disparaître. Double épitaphe à Hong-Kong (remplacé par Hollywood) et au cinéma (remplacé par les téléfilms de cinéma de la Milky Way), Knock-off est une éclatante réussite.
Navet inside...
Un beau nanar conçu par soit disant le maître du ciné HK, bravo !
la rage au coeur
Jamais, dans le cinéma de Tsui Hark, la forme n'aura a ce point atteint le fond. Knock Off, c'est les coulisses d'un système, ses mécanismes, ses boursouflures, son absence de génie dérits par ce génie, Tsui Hark. Happé par les sirènes d'Hollywood, le cinéaste n'a pu que constater lors de double team la maniere dont tournait la machine a blockbuster US, c'est a dire dans le vide. Knock Off fonctionne donc, comme le titre l'indique comme une contrefacon ne servant qu'a mettre en évidence la pourriture du système qu'il a décidé de quitter. Ici, le foutage de gueule scénaristique et formel affiché ne fait que reprendre, a leur paroxysme les trames classiques des prod. US a la hollywood night, directement issues de cette oeuvre fondamentale qu' a été die Hard d'un autre génie, Mc Tiernan. Tsui fait donc tourner sa propre machine, son pur génie formel, mais dans le vide a la maniere des américains. Des lors, chaque plan (ce cinéma US qui nous montre tout vulgairement, violence sexe, est ici parodié par ces plan hyper serrés et rapprochés ou encore le vulgaire affiché de certaines scènes, course de pousse pousse ou JCVD se fait fouetter par une anguille) , chaque élément diégétique (choix de la rétrocession de HK comme toile de fond, évènement majeur face auquel la trame a coté parait tristement ridicule; le dernier dialogue tout droit issu d'une conversation entre producteurs; choix des russes comme ennemis), chaque choix de casting (qui d'autre que JCVD, parfaite contrefacon de l'action hero) n'est qu'une contrefacon, justification, une nouvelle preuve pour Tsui qui attaque le système. Ce constant recours a un référent rapproche en cela Knock Off a the Blade, oeuvre maitresse de Tsui Hark. Seulement alors que Tsui Hark refondait un système, des bases, tout en faisant l'amer constat de l'échec filmique quant a la représentation esthétique de la réalité dans the Blade, dans Knock Off il ne semble pas y avoir d'échappatoire, pas d'issue. Tsui Hark nous enferme dans sa rage, sa rancoeur oubliant l'autre immense facette de son immense talent, sa vocation de générateur.
Moi entre autre très cher Maggielover...
Amusant
Parodie du film de van damme, illustration de la contrefacon : ce film est un faux film d'action, volontairement saboté par Tsui Hark.
Un film d'action virtuose très sous-estimé ici bas.
Piège à Hong Kong est un chef d'œuvre de réalisation, de cadrage et de montage de l'action. Oubliez Double Team (qui tenait vraiment du nanar malgré quelques idées et cadrages intéressants). J'ai halluciné pendant toute la séance tant les scènes d'actions sont bien filmées et réalisées (enfin parcontre les explosions vertes c'est pas trop ça... mais c'est sans doute inclus dans l'opération de sabotage opérée par Hark comme le souligne (un peu trop en dépit de la forme) certains commentaires) : on assiste véritablement à un brouillon de Time & Tide, beaucoup de plans du films y sont déjà présents. La mise en scène est alerte et virtuose (ça me fait penser à la même perfection de filmer l'action que dans Une Journée en Enfer !) avec des plans jamais vu jusqu'alors. Tsui Hark sabote peut être ses acteurs (en roue libre) et son scénario (bien portnawak'), mais il réinvente encore sa mise en scène, c'est dingue. Time & Tide découle très logiquement de ce film et il serait dommage de passer à côté de celui-là, qui devient pour moi un monument de l'action urbaine, c'est "hyper efficace" comme ça a été dit ici.
24 février 2008
par
Hotsu
Piégé !
Je suis désolé, mais ce film... argh, non!
Disons que pour un Van-Damme, il n'est pas plus mauvais qu'un autre, pas forcement meilleur non-plus. L'interêt ne se trouve pas dans un aboutissement philosophique du personnage, c'est vrai. Il faut admetre aussi qu'il y a assez d'action pour tenir interessé (sinon eveillé) le spectateur. Donc plein de bonne qualités pour un JCVD de plus.
Mais là les gars, c'est Tsui Hark ! Attendez, faut pas deconner. Tsui Hark le rêveur, le visionnaire, l'artiste au générique de ce sous produit de ce que les films d'actions font de pire : là je dis argh, non!
Pour ce qui est de la créativité visuelle, y'a pas de quoi renverser un train. (D'ailleurs, qq'un pourrait-il m'expliquer ce plan où l'on voit de l'interieur le pied de JCVD rentrer dans une chaussure... ?) C'est du estampillé "made in HK", mais faut pas s'y tromper. C'est du "made in gol-land". Et c'est pas exlusivement la faute à Van-Damme : Ringo Lam s'en est plutot bien tiré dans "Risque maximum" alors, c'est pas impossible de faire un film correct avec cet acteur!
OULA!
POur une deuxième complicité au cinéma, Tsui HARK n'a pas vraiment tiré les leçons de son premier film avec JCVD... mais bon, on se marre bien quand même. Quelques scènes bien bluffantes....
Jean-Claude est pèté, Tsui Hark n'en a rien à @!#$, alors tout est possible!
Voir Jean-Claude aussi heureux me rassure: après l'avoir vu hagard, ouvrant des yeux de bovins en manque de stéroïdes dans Double Team, je m'inquiétais un peu pour lui.. mais là, c'est le grand retour du Van Damme no limit, de la cocainomanie festive, celle qui fait beugler de la pop cantonaise à tue-tête, qui fait exploser les t-shirts, les bagnoles, les bateaux et tout le reste si ca t'es pas d'accord!
Et Tsui Hark dans tout ca? il en fait des caisses, il s'en donne à coeur joie se disant sans doute que Van Damme est trop loin que pour se rendre compte de ce qu'on le fait jouer. Donc il pousse plus loin le grand-guignolesque, s'enfoncant plus loin dans la daube, carressant le spectateur décérébré dans le sens d'un ahurissement de plus en plus complet.
Film d'action hyper efficace plombé par le jeu épouvantable de ses acteurs
Souvent considéré esthétiquement parlant comme un préambule plus ou moins médiocre de
Time and Tide,
Knock Off en reste de toute manière au stade de série B d'action pêchue et nantie de quelques jolies audaces formelles là où le chef-d'œuvre précité gagne la nature d'un véritable objet conceptuel. Aucun doute possible que ce produit hollywoodien griffé par Tsui Hark distrait généreusement le spectateur, lui offrant une heure vingt d'un spectacle frénétique et jubilatoire sur fond – à peine effleuré – de terrorisme russe et de rétrocession hongkongaise. Seulement, l'ineptie d'un pseudo-scénario écrit par Steven E. de Souza, qui échappe à toute notion de consistance, de rigueur et de continuité, et a fortiori l'interprétation catastrophique du métrage (JCVD, cabotin à l'extrême dans la première moitié du récit puis d'un parfait monolithisme dans la seconde, est forcément pitoyable et grotesque mais cela n'en fait pas le seul membre du casting à blâmer pour autant: Rob Schneider joue les bouffons de service en vain, Lela Rochon se contente d'incarner le prototype de la poulette bouche-trous et Michael Wong, second couteau habitué des réalisations de Yuen Woo-Ping, grimace sans se détacher de sa transparence) ne permettent de s'accrocher qu'aux séquences d'action et à la démonstration visuelle du film en soi faute de pouvoir prendre son pied ailleurs.
Knock Off, abordé en tant que simple divertissement du samedi soir – et du moment que l'on parvienne à fermer les yeux sur son acting déplorable ainsi que son humour pas drôle –, remplit fort bien le cahier de charges imposé, ce qui fait que l'aficionado de blockbuster bourrin en général devrait en avoir pour son oseille. Reste que le fan hardcore de Tsui a lui des chances d'en sortir moins enthousiaste. Indigne de l'auteur le plus passionnant de Hong Kong, certes, mais tout à fait convenable pour qui souhaite passer une séance sans prise de tête. Alors pourquoi pas ?
je me suis beaucoup amusé en regardant ce film
Tout le monde dit que c'est nul etc... je ne suis pas d'accord, j'ai vu des tas de films bien plus mauvais que celui là, et je le préfère à un mission impossible 2.
Non non je suis sérieux! D'une, ça ne se prend pas au sérieux une seule seconde (c'est vrai qu'il vaut mieux) on a un super casting : Janclod, Kent Cheng, Carman Lee, Mickael wong, Rob Schneider, Paul Sorvino...
même si la plupart n'ont que quelques répliques. Mickael nous prouve une fois de plus qu'il est un as de la cascade!
LE scénario est stupide et donne prétexte a des situations très loufoques : course de pousse pousse, jeans explosifs, poupées mortelles.... etc
Même Janclod fait vraiment le pitre ici, c'est un plaisir.
Niveau action, je dirais que le film est assez rythmé, on ne s'ennuie pas, il y a quelques jolis mouvements martiaux (certainement effectués par quelqu'un d'autre que Janclod lol) par ci par là, on a même droit à une baston a 50 contre 1 pas mauvaise du tout (sans doute la meilleure baston de van damme) comme je les aime, une fusillade glissante sympa à la fin aussi, des dialogues desopilants, des jolies damoiselles.
Niveau realisation c'est des plus experimental, avec des plans dans les chaussures, dans la lunette d'un fusil en sens inverse, dans les portables... etc très droles et inventifs.
On voit la différence entre ce film où ils se sont éclatées, et la daube double team! Tsui a pris la leçon, cette fois on s'amuse et on s'en fout du reste!
Et ça marche, ici je me suis bien amusé, pas ennuyé du tout et Janclod m'a fait rire, mais c'était voulu (il me semble)
Film à voir au 46ème degré, une comédie d'action sympathique!
Totalement NUL
Un véritable navet, des mini-bombes cachés dans des jeans, LOL! C nul !
Van Damme, un vrai champion !
Il offre à tous les maîtres (Woo, Lam, Hark) leur navet du siècle !
Grosse daube
Le projet était caduc d'avance, au même titre que l'autre négation filmique du """""tandem""""" Van Damme/Hark. Que pouvait-on attendre du cerveau sous speed créatif/destructeur d'un tel metteur en scène et d'un acteur à l'arrêt (quasi) complet ayant la fâcheuse tendance à entraver/gâcher les talents qu'il emploie (Hark/Woo/Lam) ? Un résultat égal à zéro (le ,25 étant pour la fin, relativement passable et la désintégration de baskets). Au moins, les résultats seront variablement plus probants avec les deux autres réalisateurs de HK.