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Family Compo
les avis de Cinemasie
4 critiques: 4.5/5
vos avis
5 critiques: 4.4/5
Le garçon qui aime les filles qui aiment les filles qui aiment les garçons qui aiment les garçons qui aiment…
Avec Family Compo, Tonkam nous donne accès à du grand Tsukasa Hojo. Si certains ont pu être déçus par Rash (moi le premier), avec F.Compo tous les amateurs de manga vont être comblés.
Une histoire originale
La première chose qui frappe lorsque que l’on commence la série, c’est l’originalité du thème. Je ne veux pas dire que l’on ne trouve jamais de travestis ailleurs, mais là c’est quand même la base de l’histoire. Le coté sympathique et extravagant des personnages secondaires rend ce sujet souvent fâcheux très drôle, sans pour autant ridiculiser les personnages par rapport à leur nature et leurs sentiments. N’en déplaise à certains, tous les acteurs de cette série sont attachants et peut être plus normaux qu’on ne pourrait le penser. En tout cas ils sont sincères…
Une qualité de dessin irréprochable
Vous allez me dire : pourquoi serait ce mal dessiné quand on connaît l’auteur ? Certes, mais quand même. Une telle constance, un tel travail sur les personnages et des décors toujours aussi soignés. A part les filles dessinées par Katsura on fait rarement aussi bien et surtout sur des séries aussi longues. Y a pas à dire, les traits sont réalistes et surtout ils s’accordent très bien avec l’histoire, parce qu’une fois ses vêtements changés un garçon peut facilement devenir une file et inversement.
Des caractères encore plus recherchés
Un grand plus de cette série tient enfin au fait que les personnages sont travaillés en profondeur pour faire ressortir toute l’ambiguïté de leurs relations et de leurs sentiments. Et c’est réellement un plus par rapport aux autres grandes séries de l’auteur (Cat’s eye et City Hunter).
Dommage que le système de notation ne permette pas de mettre un cœur et une étoile…
La qualité du dessin de Hojo au service d'une histoire surprenante
Family Compo est une grande réussite. Tsukasa Hojo nous livre un manga très drôle mais qui sait aussi parfois devenir sérieux et pointer le doigts sur nos intolérances et la rigidité de la société Japonaise. Les sentiments des personnages sont assez bien rendus et permettent, en fond, le développement d'histoires d'amour assez intéressantes. Mais Family Compo reste avant tout une comédie sentimentale savoureuse, où les gags succèdent aux quiproquos et où le pauvre Giba est malmené plus souvent qu'à son tour par sa terrible cousine. On ne s'ennuie pas un seul instant en suivant les aventures du malheureux Giba! Il faut ajouter à cela que le travail de l'oncle Sora permet des incursions fréquentes dans l'univers de travail des mangaka, avec un cortège de gags et de situations dantesques assez impressionnant (on sent qu'il y a du vécu, Toriyama n'est visiblement pas le seul à avoir du mal à rendre ses planches à temps...).
Comme pour toutes les oeuvres de Tsukasa Hojo (excepté Cat's Eye), il est inutile de préciser que le dessin et le découpage sont quasi parfait...
Un manga à lire absolument!
Hojo confirme son titre de grand grand grand.....mangaka!!!
Si on voulait rapidement résumer Family Compo, on pourrait dire que c'est une histoire de travestis.
Masahiko Giba, orphelin, débarque chez sa nouvelle famille, son oncle et sa tante, afin de commencer une nouvelle vie. Très rapidement, il découvre la vérité sur ses nouveaux parents: son "oncle" s'avère être une femme et sa "tante" un homme. Commence alors pour Giba et sa famille une suite de péripéties savoureuses surant les quatorze tomes du manga.
A travers toute cette histoire, les thèmes les plus divers seront abordés: la famille, l'amour, l'homosexualité... la plus grande question de l'oeuvre étant de savoir si Shion, la fille des nouveaux parents et cousine de Giba, est un homme ou une femme... Le dessin est de plus en plus somptueux. On rit, on sourit, on pleure... bref, F. Compo est un incontournable!!!
Du tout bon !
Très bon manga de Tsukasa Hojo qui change de ses habituels mangas d'action à la City Hunter.
Ici, c'est l'humour et l'extravagance qui sont mis en avant par l'auteur ! Et oui, la trame de l'histoire s'articule autour de la vie d'un ado dans une famille de travestis !
Pour le délire y'a de la sacré matière ! (y'a un peu d'amour aussi...pour les lovers haha ! )
gai
Masahiko vit chez sa tante, Yukari, qui la recueilli après le décès de ses parents. Celle-ci vit avec son mari Sora, et leur fille shion. Sora est mangaka et son atelier se situe à l’étage, où il travaille avec ses assistantes. Jusque là, pas grand chose d’original …
Mais envisageons le problème d’un autre point de vue :
Masahiko, qui devient Masami lorsqu’il se travestit (toujours à son insu), vit chez sa tante Yukari qui est en fait son oncle. Celui-ci est marié avec Sora, qui lorsqu’il était encore une petite fille s’appelait Haruko. Il (elle) a accouché d’un petit bébé, Shion, qui suivant son âge, vit en tant que fille ou en garçon. Tant que nous y sommes, n’épargnons pas les assistantes de Sora : ce sont toutes des travestis !
Alors quelle version est la plus probable ? Si vous êtes curieux allez donc jeter un œil à ce manga renversant …
11 novembre 2001
par
tonio
Vraiment pas de quoi l'encenser...
Family Compo est un bon petit manga, sans plus. Ambiance sympatoche, parsemé par quelques très bonnes idées, il perd beaucoup de sa force dans ce système de succession et d'accumulation de petites histoires un peu cul-cul la praloche, qui survolent une réflexion plus que de l'aborder franchement.
Côté dessin, je me demande vraiment comment on peut s'extasier autant devant celui d'Hojo, alors que n'importe quel dessinateur peut remarquer d'emblée que son style est très limité. Il n'y a aucune évolution depuis la fin de City Hunter, Hojo est figé dans son style certes maîtrisé mais ultra-stéréotypé. Le côté androgyne des personnages gagne certes ici à être exploité, mais il l'est de manière totalement immature et foutage de gueule : exemple pour Shion, quand elle se fringue en garçon l'auteur se contente simplement de ne pas dessiner ses cils ... et hop, dès qu'elle retire sa casquette y a plus qu'à les dessiner à nouveau ! plus d'identité androgyne réelle puisque l'auteur manipule son image suivant ce qui l'arrange... Lamentable... la recherche d'une subtilité et d'un réel approfondissement, voilà ce qui manque à Family Compo.