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Diary of a big man

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 3.93/5

vos avis

22 critiques: 3.56/5



Alain 3.75
François 4 Very nice !
Gaetan 4 Une bonne partie de rigolade
Ikari Gendo 4.5 Une monumentale série de quiproquos, des acteurs merveilleux et tourbillonnant ...
Junta 4 Casting étonnant pour un cocktail détonnant.
Ordell Robbie 3 Malgré des lourdeurs, une jolie réussite de la Workshop rayon comédie
Xia Bing 4.25
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Very nice !

Les intermèdes en fond jauneAhhhhh Chow Yun-Fat roi de la comédie, on aime ça. Produit par Tsui Hark, on aime ça. Avec Sally et Joey, on aime ça. Secondés par Waise Lee, on aime aussi. Musique de James Wong, on aime. Chanson "Very Nice", on adore. Scénario avec 245 quiproquos, on adore.

Voici la comédie Hkgaise comme on l'aime : rapide, délirante, ne se prenant pas au sérieux, de bons acteurs dramatiques qui se lâchent et une bonne humeur évidente. Equipe de choc ici donc, avec Tsui Hark à la production, un réalisateur à la filmographie impressionnante depuis les années 60, un trio principal excellent, une musique sympathique du toujours excellent James Wong. Chow Yun-Fat démontre une nouvelle fois pourquoi il est le God of Actors, ici complètement lâché en liberté dans un rôle de gentil gars. Pas la peine de trop vous en dire, il faut vivre le spectacle. Les deux demoiselles de service ont des rôles plus passifs, surtout au début face à la tornade du Big Man. Mais Sally et Joey restent toujours un plaisir à regarder. Quant à Waise Lee, il laisse toujours une bonne impression dans tous ses films.

Le film est rempli de scènes follement sympathiques où le pauvre Chow se démène pour ne pas laisser éclater la vérité, quitte à utiliser son meilleur ami (Waise)... Ne parlons pas du Very Nice, chanson qui rejoint le Bowling de Boys are Easy dans la catégorie des chansons cultes. Le film ralentit un peu sur la fin, mais le mal est déjà fait, Chow a frappé vite et fort dans les zygomatiques.



16 février 2001
par François




Une bonne partie de rigolade

The diary of a big man est une comédie hong-kongaise, qui devrait inspirer bon nombre de films soi-disant drôles : un Chow Yun-Fat survolté, secondé admirablement par Joey Wong, Sally Yeh et Waise Lee, un scénario bourré de quiproquos très drôles et enfin un humour dès plus rafraîchissant.

Les scènes se suivent sans temps mort, entraînant avec elles le spectateur dans une longue partie de rigolade. Chaque situation semblant désespérée, Chow Yun-Fat trouve toujours une solution pour préserver le secret mais pour combien de temps encore. Ce film est, avant tout, une grande performance d'acteur de Chow Yun-Fat. L'émotion du spectateur atteint son comble avec la chanson cultissime Very Nice, où il nous montre ses talents de chanteur, la fin ayant un peu mois d'allant.

Bref, ce film est une vraie réussite : il ne se prend pas vraiment au sérieux pour le plus grand plaisir des spectateurs.



16 février 2001
par Gaetan




Une monumentale série de quiproquos, des acteurs merveilleux et tourbillonnant à l’écran, un film tout simplement fabuleux !

Bien peu de films atteignent l'humour ravageur de celui-ci, où l’on passe avec une rapidité rarement égalée de gags en quiproquos divers. Un scénario délirant et ultra rapide, aucun temps mort, une musique très bonne, l’insertion de la grandiose scène "very-nice", des acteurs fabuleux (surtout un Chow Yun-Fat inégalable dans son rôle de mari cachant tant bien que mal la vérité à ses deux femmes)... Bref, une référence dans la catégorie des comédies.



01 mars 2001
par Ikari Gendo




Malgré des lourdeurs, une jolie réussite de la Workshop rayon comédie

Avec Diary of a Big Man, on se retrouve au croisement de la Workshop’s touch et du soap opera. Le film a en effet bien les éléments caractéristiques des productions Tsui Hark -le mélange des genres (ici comédie de quiproquos, mélodrame à l’eau de rose, polar d’action, comédie musicale), le côté ultraspeedé de la narration- couplé à des situations dignes d’une mauvaise sitcom sud-américaine et une musique tout juste bonne pour un épisode des Feux de l’Amour qui ravira les nostalgiques de feuilletons années 80. Et encore on pourrait ajouter un certain cousinage du film avec la comédie franchouillarde : Chow Ting Fat et les baguettes de pain, Chow Ting Fat mangeant comme un porc et surtout Chow Ting Fat en émir échappé d’un film de Christian Gion. Côté kitsch, le film n’est pas en reste avec ses mémorables écrans rose bonbon qui permettent à Chow Ting Fat de faire à chaque fois le point sur sa situation amoureuse avec une minutie digne d’un correspondant de Guerre du Golfe. Le cinéma hongkongais a toujours tiré sa force des mélanges d’éléments hétérogènes et ici cela aboutit comme dans les bonnes comédies HK à un de ces mélanges à l'humour lourd la moitié du temps et hilarants le reste du temps mais que l’on est pas prêt d’oublier. Surtout qu'une Workshop's touch porteuse de qualités cinématographiques au-dessus du tout-venant HK en fait un petit peu plus qu'une de ces bonnes comédies lourdes à la mise en scène souvent quelconque : un divertissement de très bonne tenue.

Qu’est ce qu’on oubliera pas ? Chow Ting Fat jouant les toréadors avec une serviette, le même enfermant ses conquêtes alternativement dans la salle de bains, Chow Yun Fat et Waise Lee se faisant passer pour un couple gay devant la police et surtout le passage chanté Very Nice. Notre Killer adoré y passe du costard de rocker propre sur lui à des accoutrements mexicains en n’oubliant pas de jouer du saxophone dans les rues de Hong Kong. SPOILER De même que la « scène d’action » finale qui prouve si besoin est que Sally Yeh n’a pas attendu John Woo pour ouvrir le feu avec des airs ahuris sur grand écran. Et outre ce feu d’artifice parfois consternant bien décidé à ne pas laisser en paix le spectateur on a quelques dialogues d’anthologie tels Chow Ting Fat apprenant à la radio que «Chow Yun Fat a reçu le prix de meilleur artiste» et concluant que « c’était arrangé ». FIN SPOILER Le plus grand plaisir reste néanmoins de voir de grands acteurs hongkongais au milieu d’un tel festival : hors de l’univers wooien sublimement fleur bleue, Sally Yeh semble plus mièvre que naïve, Chow Yun Fat et Waise Lee semblent participer au concours pour savoir qui gueulera le plus fort et fera la plus grosse grimace.

L'intérêt du projet est aussi de montrer que Tsui Hark n’a pas oublié ses sources d’inspiration : en confiant au maitre du wu xia pian Chu Yuan la réalisation de cette comédie, il souligne le passage de témoin entre les grands des années Shaw et la Nouvelle Vague années 80.



12 mars 2003
par Ordell Robbie


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