Un très bon James Bond, distrayant et efficace
Après le dernier opus de la série, on pouvait vraiment commencer à douter de revoir un jour un James Bond digne de ce nom. Un film où les marques ne s'afficheraient plus en gros au milieu de l'écran et où l'humour en dessous de la ceinture redeviendrait drôle et subtil. Et bien la cuvée 2002 est particulièrement savoureuse.
Après les magnats de la télé aux ambitions destructrices et ceux du pétrole qui en veulent toujours plus, voici donc le moment venu pour la Corée du Nord de mettre la pâté à celle du Sud. Jugé inutilisable par ses pairs, James se lance à la recherche du traître qui lui a offert généreusement 14 mois dans les geôles nord-coréennes en compagnie des scorpions. A chaque pays traversé, une scène d'action percutante qui ne laisse pas de répits à notre agent préféré. Et quelle action ! Toujours plus haut, toujours plus fort et toujours aussi invraisemblable mais c'est bien ce qui fait une partie du charme de Bond, non ? On sent bien qu'il y a de gros moyens techniques mis en œuvre (pour ceux qui en douteraient) et en plus c'est bien fait puisqu'il n'y a que sur une scène de surf que l'image de synthèse était vraiment trop visible. Après j'hésite encore pour la scène qui m'a le plus scotchée au fond de mon siège entre la course en aéroglisseur sur la boue ou celle des voitures sur la glace. Le plongeon surréaliste d'Halle Berry n'est pas mal dans son genre surtout avec le mouvement de caméra qui l'accompagne (classique mais qui coupe le souffle quand même).
Au milieu de cette masse de scènes d'action, il y a aussi les acteurs. Pierce Brosnan commence malheureusement à vieillir et bien qu'il soit toujours aussi actif et attirant, ça commence à se voir sur son visage. En contre partie, les femmes sont toujours aussi jeunes, belles, appétissantes et ont définitivement arrêté de dire "Ooh Jaaammesss !!" puisque de toute façon elles n'ont presque plus besoin de son aide. Et quand c'est encore le cas, c'est plutôt un "c'est pas trop tôt" qui l'accueille. James est vraiment devenu un objet sexuel pour elles autant qu'elles le sont pour lui. Forcement, les filles n'en sont que plus piquantes. Quant à Kenneth Tsang, injustement ignoré dans le casting sur beaucoup de sites, il a quand même un rôle plus consistant que la femme aux scorpions qui, elle, est citée partout. On ne le voit que 5 minutes à tout casser mais quand même !
Rapidement un petit tour du coté des pubs apparaissant dans le film, vu que beaucoup trouvent que James Bond ça n'est plus qu'un gigantesque panneau publicitaire. Elles sont toujours présentes en grand nombre mais je serais bien incapable de dire quelle est la marque de l'appareil photo du début et de la montre de Bond. En fait, à moins de n'être venu que pour voir les pubs, on ne voit clairement que la marque de la bouteille de champagne et d'un téléphone. Ce qui fait du bien par rapport à Le monde ne suffit pas. D'ailleurs, il n'y a pas que ça qui fait du bien. Comparativement, le scénario est nettement mieux mené, les méchants tiennent mieux la route et en plus on a droit à des clins d'œil en pagaille vers les anciens films (notamment la scène avec les antiquités du service gadgets où on retrouve des objets datant des premiers épisodes).
Bon inutile d'en rajouter je crois, ceux qui n'aiment pas n'y vont pas, ceux qui ont envie de se divertir et les convertis y vont et moi de toute façon je suis très contente de ce que j'ai vu.
Double résurrection
Avec Meurs un autre jour, c’est à une double résurrection que nous assistons : celle du mythique personnage de James Bond tout d’abord grâce notamment à un nouveau souffle scénaristique, ainsi que celle du réalisateur Lee Tamahori. La série James Bond s’était en effet incroyablement essoufflée ces dernières années au travers d’épisodes médiocres et convenus dont l’argument principal ne dépassait guère celui de la pyrotechnie. Aussi est-on agréablement surpris d’assister à une séquence d’ouverture dramatique totalement ancré dans l’actualité du moment : une incursion clandestine via la mer dans le dernier pays du monde possédant un régime dictatorial communiste, à savoir la Corée du Nord. Agréablement surpris également de la tournure des événements, puisque James est fait prisonnier puis torturé tandis qu’un générique au ton bien plus léger défile sous nos yeux : voici un saisissant paradoxe d’entrée de jeu auquel on a rarement été habitué en 40 ans de temps. Puis, passé les 10 premières minutes et la libération de Bond un an plus tard suite à un échange de prisonnier, le récit devient plus conventionnel en enchaînant les morceaux de bravoure tous moins crédibles les uns que les autres (cf. la chute du haut d’une falaise de glace ou le sauvetage de la James Bond Girl emprisonnée dans une salle où l’eau monte jusqu’au plafond), mais conservant toujours une bonne dose d’humour et surtout pas de prétention.
L’autre bonne nouvelle, c’est donc le réveil du réalisateur néo-zélandais Lee Tamahori qui, après un film somptueux sur les maoris au milieu des années 90 (L’Ame des Guerriers), avait grossièrement raté son exportation à Hollywood en signant des films indignes de lui (A couteaux tirés) à tel point qu’on commençait à avoir de sérieux doutes sur ses véritables talents. L’ampleur de sa mise en scène et son efficacité prouvent ici que L’Ame des Guerriers n’était finalement pas un coup d’éclat sans lendemain comme le Smoke/Brooklyn Boogie de Wayne Wang. Le choix d’acteurs de qualité comme la jolie Halle Berry, Oscar de la meilleure actrice pour A l’Ombre de la Haine, de Rick Yune et Kenneth Tsang en bad guys mais aussi de John Cleese qui reprend avec délice le personnage de Q après le décès de Desmond Llewelyn, n’est pas étranger à la relative jubilation qu’apporte le film.
Un peu de créativité et de charme, voilà ce qu'il manquait à la série ; un vide finalement très honnêtement comblé par la production pour un divertissement très correct.
Marchandising, effets "spéciaux", mais où va l'esprit 007 ?
C'est dans l'esprit du temps, la publicité fait parti intégrante des films à grand public. Quelle voiture conduit James Bond, quelle montre porte-t-il, etc... Je dois avouer être satisfait que l'on soit retourné à Aston Martin et Jaguar, c'est quand même mieux que les berlines allemandes. Mais en définitive, la marque importe peu. Ce qui compte, se sont les gadgets que l'on retrouve dans le véhicule.
Quand on parle de James Bond, on s'attend aussi à des paysages variés et des cascades à couper le souffle. Une fois de plus, on est très bien servi pour ce qui touche aux paysages, par contre les cascades sont plus ou moins bien réussies, voire la scène du surf entre les icebergs. Bien sur, il ne faut pas oublier la James Bond Girl. Et là je dois dire, que l'on ne peut que difficilement être déçu. ;)
Naturellement, ceux qui cherchent du réalisme, diront que rien de tout ça n'est possible, mais je leur dirais, qu'ils se sont trompé de film.
Une deception!
Et dire que ce film était censé marqué le 20eme Opus de monsieur James Bond...
Pour commencer, l'histoire ne sonne plus du tout avec les vrais J.B de la bonne époque: il est au départ séquestré, torturé, puis "licencié" ... Les filles sont particulièrement fades au niveau du jeu, les dialogues rares sont ridicules (allusions notamment à la rencontre entre Brosnan et Berry au début du film)
2ement: la BO est ignoble, un mélange de techno-pop, avec en prime madonna dont il faudra un jour qu'on me démontre le talent (rien à voir avec par exemple Tina turner sur la BO de Goldeneye qui avait qd meme une autre classe meme si je n'apprécie pas forcement ce genre de musique, ça collait parfaitement avec le style du film)
3t:Quelques scenes ont été tournées en Islande,on n'a meme pas la chance de pouvoir en voir quelques sublimes paysages, presque tout est fait à l'ordinateur (c'est tout juste si on ne voit pas les panneaux verts dans le fond).
4t:Mr.Tamahori aurait pu se passer de certaines scenes burlesques comme l'ecroulement de l'enorme bloc de glasse, et la scene de surf sur une vague avec deux lamentables parachutes...
En bref un film qui sonne faux du début à la fin: des acteurs qui jouent à la limite du bien, un abus de graphisme horrible, d'ordinateurs mal utilisés (l'avion qui se deteriore pour finir par exploser est pas mal aussi dans le genre)...
Je pense vraiment qu'on aurait du s'arreter après Goldeneye, je le déconseille vivement et les puristes du genre ont du etre particulièrement déçus! Un film tout juste digne d'une lamentable série Tv.
James Bond, mort aujourd'hui?
SPOILERS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
James Bond sous Pierce Brosnan est en somme une sorte d'aberration. Car à bien y regarder, la série s'arrète avec les 2 films de Dalton qui a eux seuls suffisent à boucler la série thématiquement.
Depuis "Goldeneye", 007 est entré dans l'êre de la recherche d'une survie post-moderne qui hélas est vraisemblablement sans avenir et cause perdue. C'est du moins ce que semble vouloir dire ce dernier opus, au cas ou en regardant les 3 précédents épisodes on ne s'en serait pas rendu compte. Ici, c'est définitif.
Concurrençé directement (Ethan Hunt, xXx),et obligé de se contraindre aux canons du blockbuster actuel, James est devenu un héros sans aucun sens reflétant une image lisse très publicitaire et en tous cas très fantomatique, bien relayé par le jeu extrèmement raide de son acteur principal. Si un "Tomorrow never dies" parvient néanmoins à fonctionner, sans doute est-ce du par justement plus de classicisme bondien (même si sans inventivité, foncièrement), et le personnage de Michelle Yeoh qui fait vivre le film. Car Brosnan, finalement, n'a jamais réussi à faire vivre son personnage . Ou presque. Le temps des 25/30 premières minutes de "Die Another day".
La famille Broccolli et ses mercenaires, visiblement conscient de l'image en perpetuel danger du commander Bond, de la fragilité de leur franchise, on tenté ici un concept coup de poker, du moins artistiquement: tuer le vieux Bond, poue essayer d'en créer un nouveau. Presque tout le film se divise en deux entre son prologue et sa suite... Le temps pour 007 de simuler une faussee mort clinique et de s'évader des supérieurs qui l'ont rejetés, et le menaçaient de l'envoyer sur l'île de Van Damme dans "Double Team". Une mise à l'épreuve, mais le personnage ne ressort pas vraiment avec une nouvelle peau, il est mème définitivement hors course. Dans "Die Another Day", tout est question d'image, et de réalité virtuelle. On recrée des décors de guerres froides en conviant Cuba et la Corée, mais on y croit pas. Le méchant lui mème fuit l'ancien univers Bondien , il change de peau et tue son père, penchant asiatique du général Gogol. Il faut sans cesse s'afranchir de ce passé, ou du moin le récupérer pour l'habiller de nouveaux habits. Mais rien ne marche... Pierce subit la torture, se laisse pousser la barbe, essaye d'etre plus méchant, sort ses nouvelles panoplies "Thomas Crowne au Panama", mais en vain.
Car l'aventure stupide qu'il vit est encore plus ridicule que la précédente, et le changement ressemble à une opération qui ne prend pas. La Réalisation sans relief est piratée par des effets de montages matrixo-publicitaires sans aucune harmonie: le film est trituré dans sa forme pour donner l'illusion que ce genre de film a encore raison d'être. Mais ça ne masque pas le terrible mécanisme absolument sans âme qui règne ici. On a l'impression que les concepteurs font bouger un cadavre. Car le film, bizarrement, existe pour son intrigue d'ouverture, Bond torturé et lessivé, mais pas dans son aspect Bond héros. Voir la scène ou 007 défie la nature face à un glacier s'effondrant: il n'est plus qu'une silhouette surgissant de SFX foireux. Moore et ses transparences avait plus d'humanité et de présence que ce genre d'images toc. Car les charentaises ont un minimum de chaleur,elles.
Alors, c'est gros somme, entre des filles (Rosamund et Halle) transparentes au possible, un méchant bon pas assez présent (Rick yune) et un très très mauvais qui occupe trops de place (Toby stephens). Ce dernier, avec son armure de série Z représente d'ailleurs à lui seul une bonne part du pathétisme qu'inspire le film. C'est tellement toc. L'aAston Martin est invisible, et le monde de 007, celui de l'incarnation, des symbôles, se reflète de par lui mème comme une réalité virtuelle de très médiocre qualité. Quand à Bond, ce n'est plus qu'une image sur laquelle se branle Moneypenny. Il n'y avait pas plus triste à voir pour signifier la fin du personnage. Car en le voyant dans les bras d'halle Berry, celà faisait encore plus toc.
Bref, l'intéret du film est de nous montrer le corps de 007 dépecé dans ses 30 premières minutes, dans une embiance pessimiste, froide et assez onirique, avec un générique magnifique et original.
Il y a un plan qui reste de ce film, c'est celui des yeux de la geollière coréenne de 007. Plan étrange de spectacle, regard féminin qui plus est. On a vraiment l'impression de regarder un animal.
James Bond est mort aujour'hui.
Un petit pas pour le cinéma, un grand Bond pour...euh...la Bonduté?
Un bon divertissement à: l'aspect visuel bien travaillé (malgré un ou deux effets speciaux mal foutus), aux méchants originaux (depuis jaw on attendait), aux gadjets jouissifs et au scénar classique mais bien ficelé.
Pas de temps morts.
Bref que du bond.
Ho non!
Une merveille ca? Mon oeil oui. Les effets spéciaux à la peine, tellement qu'on en a ras le bol. Franchement préfère me passer un bon vieux James Bond avec Roger Moore, au moins il y a le kitch de l'époque!
my name is bond......james bond
tres bon films sans temps -mort avec une scene d'ouverture assez sensationnel suivi d'un générique de début de film qui l'est tout autant. film qui vas a 200 km heure et tres agréable a voir. pierce brosnan et halle berry font du bon boulot.a classé parmis les 5 meilleurs bond que j'ai vu.
Un mois qui commence...
Septembre 2010 sera à marquer d'une pierre. Comment on dit déjà ? Pierre blanche ? Oui, je crois que c'est ça. Ou noir. C'est selon.
François et en en
JetPack ont ouvert les hostilités et je les rejoins.
Elektra dans un premier cas, j'y reviendrai. Et dans le film qui nous intéresse ici :
Meurs un autre jour. Magnifique. James Bond. Ce personnages avec les films de Bruce Lee et autres actioners 80's ont bercé ma jeunesse (jusqu'à la pré-adolescence). Mais un James, il n'y en a qu'un :
Connery.
Sean Connery. Et il n'y a qu'une
Andress.
Ursula Andress. Un sentiment bizarre venait étaillé la chose par une transformation musculaire dans mon slip alors tout jeune 6ème.
Halle Berry se défend dans ce copier/coller d'eau salé et sable fin. Elle se défend mais s'avère en deçà des bikinis girls déterrer par les amis de l'extravance virtuelle
Drink Cold et autre rejeton
Bulles de Japon. Meurs un autre jour ? Non, crève de suite. Il n'y a que la pseudo-Ursula du 21ème siècle à garder dans ces heures noires du "rosbif" (rien de péjoratif) le plus classe qui existe. Et ce n'est pas
Paul Gascoigne et
Wayne Rooney qui viendront me contredire. God Save the...
Derrière les SFX, derrières le kitsch, derrière l'improbable... un James Bond drôle, rythmé, et donc réussi.
Die Another Day est assurément le Bond le plus kitsch depuis les Roger Moore. Paradoxalement le film semble blindé d'auto dérision. Brosnan n'a jamais été aussi drôle dans un Bond. On croirait parfois assister à une parodie de James Bond. L'ironie fuse dans tous les sens, les personnages sont dingues mais on adore. Le méchant est la grosse caricature de l'anglais beau gosse qui réussi tout et qui prend les autres pour de la @!#$. Halle Berry qui sort de l'eau devient une parodie de Dr No. Mention spéciale à la réplique finale d'Halle Berry : "Oh oui, je suis bonne."
Et ça marche à fond. L'action est super moche (on voit des écrans de partout, les SFX qui font de la guimauve à tout bout de champ...) et pour le coup vraiment exagérée. Mais comme tout le film est exagéré, ce n'est pas si gênant.
On ne peux pas croire que tout cela soit premier degré, il y avait des petits plaisantins derrière le script pour notre plaisir. Il faut revoir ce Bond, c'est un bon divertissement.
Foncièrement formaté, foncièrement naze, forcément plaisant...
Tout le aradoxe des James Bond est là, dans cette écartèlement entre un cahier des charges qui impose le cotat daubesque du film et son aspect parfaitement eficace, comme une mécanique bien huilée ne peut pas être totalement mauvaise.
Le Corbusier disait que la maison était la machine à habiter, on pourrait dire que la franchise James Bond est de même une machine à film, une négation même du cinéma comme oeuvre d'auteur, une déshumanisation du cinéma même.
Une belle deception que ce 20éme opus, Effets spéciaux à la traine et kitsch high-tech proprement insupportable qui ne cachent pas un scénario bancal mais a peu près rhytmé si l'on se prend au jeu. Le personnage de James bande décidement bien mou dans ses déclinaisons pseudo-modernistes. Et Madonna, ah oui , madonna..
Abjection totale, peut être le niveau zéro du cinéma actuel ( avec Emprise ).
Un grand bravo à toute l'équipe du film : un tel niveau de niaiseries ( Changer de code génétique et d'apparence par greffe de la moelle osseuse ! Et on s'étonne que les jeunes soient nuls en sciences ), d'incompétence à la réalisation ( dès générique pourri, ce qui est une première pour un Bond ), de débilité scènaristique ( là je prèfère me taire par politesse ), et d'interprétation affligeante ( Madonna ! Brosnan qui fait de l'escrime ! Il est cinq fois moins bien battit que son adversaire, ridicule ! ), tout cela force le respect. Une telle m.... avec un tel budget, tant de personnes à l' "oeuvre" ( Quelle blague ! ^__^ ) laisse sans voix. Et le pire ? Ben, y'a des gus qui payent pour voir ça et qui, en plus, apprécient.
JAMES BOND EST MORT AUJOURD'HUI ! TU COMPRENDRAS, AMI, UN AUTRE JOUR ( quand tes synapses seront réactivés ) !