| Arno Ching-wan | 3.25 | Tranche de vie sympathique malgré quelques raccourcis scénaristiques faciles |
| Elise | 4.25  |
Très émouvant |
| Ghost Dog | 3.25 | Lourdes séquelles |
Dam Street traite d'une jeune fille, mise enceinte accidentellement quand elle a 16 ans ; son fils est adopté et on lui faire croire qu'il est décédé à la naissance. Son petit ami part en apprentissage et elle se retrouve seule avec sa mère, avec qui les relations se détériorent. 10 ans plus tard, alors qu'elle est chanteuse dans un cabaret, elle se lie d'amitié avec un élève de sa mère, un petit garçon turbulent de 10 ans. Il ne faut pas évidement beaucoup de temps au spectateur pour imaginer que le gamin puisse être le fils de la jeune fille. Basé sur un scénario d'une grande simplicité, il est également marqué par un coté sentimental et humain très puissant. Pas de sur-jeu,pas d'exagération dans la description des personnages ; l'histoire est très touchante et pas ennuyeuse. La jeune fille et le petit garçon font un couple admirable et crédible. Ce film est pour moi la révélation du festival de Pusan, bien plus que Grain in Ear qui m'a plutôt déçu.
Lotus du meilleur film au festival de Deauville 2006, Dam Street raconte l’émouvant parcours maternel d’une jeune chinoise sous la révolution culturelle des années 80. Enceinte trop jeune, trompée sur le destin de son enfant par sa propre mère, elle assiste au changement de la Chine vers la modernité (cf. cette magnifique scène où, costumée en chanteuse d’Opéra, elle se mue en chanteuse de pop sous les cris des spectateurs) tout en devant subir les conséquences d'un passé de plomb, et en premier lieu les retrouvailles avec son fils. Un beau film tourné dans une petite ville plutôt misérable de la Chine profonde, même s’il ne réserve que finalement peu de surprises du côté de l’intrigue. Li Yu confirme par ailleurs son goût pour les thèmes grinçants, 4 ans après un film sur l’homosexualité.
