Pourquoi encore écrire une critique d'un truc pareil
Gros coup de flemme lorsqu'il s'agit de critiquer un film qui n'est ni plus ni moins que le film d'épouvante de l'été coréens, reprenant toutes les ficelles archi-connues de ses prédécesseurs. Coté scénario, c'est assez amusant ; une femme voit tous les soirs à 9h56 les lumières de l'immeuble d'en face s'éteindre, et le matin la police venir pour un suicide. Forcément, sa curiosité l'amène à rencontrer une locataire de l'immeuble en question, l'entrainant ainsi à plonger plus profond dans le mystère... ouhhhhhh!!! Pas besoin d'aller très loin, autant dire clairement que ce film n'apporte strictement rien, et que pour les gens ayant vu au moins 2 ou 3 film du genre, il n'y a absolument rien d'affrayant. Au mieux, ca peut faire rire.
02 septembre 2006
par
Elise
...
Bon que dire si ce n'est que ce film reprend tout les standards du cinéma asiatique du genre, une image bleu et froide qui tente de nous mettre dans une ambiance oppressante, des effets visuels et des bruitages amplifiés à la 'Ring' ... Rien de bien original, mais surtout, tous ça ne fonctionnent pas !!! On ne se sent jamais angoisser, on ne sursaute pas, le seul intérêt du film résulte peut-être de l'enquête, le pourquoi, le comment, mais on fini par vite être déçu tant que s'était prévisible.
Ce film n'est pas nul mais simplement mauvais car il n'atteint pas son objectif celui de nous faire peur.
15 septembre 2006
par
aucun
Et la lumière fut
Adaptation d'un manwha publié sur Internet et jouissant d'une certaine popularité en Corée, l'histoire mélange "Ring" à "Fenêtre sur cour" sans arriver à la cheville de l'un ou de l'autre de ses matériaux d'inspiration. Après l'horripilant "Bunshinsaba" bâclé, le réalisateur Ahn Byung-ki retrouve les prouesses visuelles de son précédent "Phone" (cette fois dans des tons bleutés froids et inquiétants), mais renoue également avec les défauts scénaristiques de son tout premier, "Nightmare". Les raccourcis sont multiples, des nombreux comportements des héros sont absolument incompréhensibles et irréalistes et le dénouement tiré par les cheveux.
Un pauvre "Ring"-alike, qui prend presque un goût suranné, tant il est à la traîne d'un genre archi-rebattu et visiblement toujours pas fini et enterré. Inutile.
PS.: Si jamais un éditeur français décidait de le sortir, faudra penser à changer de titre…