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Mob Sister

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 0.88/5

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17 critiques: 1.96/5

visiteurnote
antigone 2
Bastian Meiresonne 2
chronofixer 2
cityhunter 2
dll_povtyp 2.25
Duncan 2.5
Fred30 2
Hots@uce 1.5
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Phildu62 2.75
steed 1.5


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Le petit chaperon rouge

Dans la parfaite continuation de son oeuvre, WONG Ching-Po continue d'animer le débat. Toujours soutenu par l'intelligentsia hongkongaise, par les vedettes de l'archipel, comme par quelques critiques à l'étranger, il poursuit son bonhomme de chemin pour asseoir son savoir-faire certain; car il faut avouer, qu'il est effectivement l'un des rares réalisateurs actuels à dégager son propre style et à inclure des accents auteurisants au sein même d'une cinématographie HK purement commerciale. De ses deux premiers moyen-métrages "Bamboo Doors" et "The Dogs", il reprend les thématiques favorites de son ancien comparse scénariste Simon Lai, à savoir explorer les structures même d'une cellule familiale. De son premier "Fubo", il poursuit son attachement au développement des caractères, donnant la part belle à ses acteurs - fait unique dans le cinéma HK actuel, qui privilégie généralement de l'action au détriment d'un quelconque approfondissement psychologique. Enfin, de "Jiang Hu", il reprend le monde des triades et la difficile question de l'individu propre au sein même de castes sans visage. Eric Tsang aimerait raccrocher - tout comme Andy Lau dans son précédent - du "dur métier" de parrain des triades. Il aimerait se consacrer corps et âme à son unique enfant (adoptif) et de rattraper le temps perdu en assumant sa tâche de père; bref, le personnage d'Eric Tsang est dans la parfaite continuation de celui d'Andy Lau de "Jiang Hu". Tout le style de WONG Ching-Po s'y retrouve : seul l'intéresse le destin des différentes individualités au sein de la communauté. Les scènes d'action sont rares et éparses, même si plus présentes que dans "Jiang Hu" avec une étonnante scène de carambolage en fin de film, presque surajouté comme à contrecœur par le réalisateur et ne ressemblant définitivement pas à son style. Le seul véritable défaut de WONG est son approche sur-stylisée. Il est un unique faiseur d'images, mais un piètre conteur d'histoires. Du papier glacé, auquel il manquerait la touche personnelle pour réussir à émouvoir son public. Du coup, ces films ressemblent la plupart du temps à de coquilles vides. Il a étonnamment bien assimilé la mise en scène à adopter pour illustrer tel ou tel sentiment. Ses images rendent parfaitement douleur, tristesse et nostalgie à coups de flash-back bien sentis, envoi de violons aux moments appropriés et regards appuyés quand il le faudrait; mais il manque d'âme pour insuffler une véritable émotion à ses personnages. Tout n'est que posé et fait creux et faux. En revanche, sa maîtrise personnelle de la mise en scène s'affine au fur et à mesure de ses films. Du clippeur branché, il réussit désormais à passer à une véritable mise en scène; aucun doute qu'il réussira un jour à dépasser sa propre timidité et retenue (vérifiée au quotidien en passant quelques jours en sa compagnie) pour oser aborder franchement l'émotion de ses personnages. En l'état, on peut effectivement déplorer le "gâchis" relatif de son énorme casting et le ratage stylisé du manque de l'émotion de ses protagonistes; mais nul doute, que sa présence au milieu d'une cinématographie HK autrement figée dans le spectaculaire et purement commercial finira par avoir un effet bénéfique et à WONG Ching-po de réaliser un vrai film réussi. Laissez-lui encore du temps... Quant à mon titre, il se réfère à la franche référence de WONG à la légende du petit chaperon rouge, incarnée par la fille du parrain, habillée en rouge et perdue dans l'immense forêt constituée des triades et peuplé de 1001 loups.

19 novembre 2005
par Bastian Meiresonne


gros ratage esthétisant et frimeur

oh le gâchis!! un casting au poil, un budget semble - t- il confortable, un soucis du rendu visuel très prononcé et tout ça pour un scénar bidon (pourtant le scénariste a fait ses preuves), une mise en scène et des effets discutables, une direction d'acteur inexistante... ça commence déjà mal avec un thème musical pompé sur KIKUJIRO, non mais y a des claques qui se perdent! ensuite la première moitié du film tient un peu près la route, sans être palpitante, ce n'est pas éliminatoire. mais ensuite (SPOILER à partir de la mort de Gent.fin SPOILER) on sombre dans le n'importe quoi, essai non transformé de faire évoluer l'histoire de façon convenable. ce qui décridibilise le film c'est une somme d'effets de mise en scène et de faiblesses scénaristiques (c'est surement voulu mais ça ne passe pas; on a juste l'impression d'incohérences temporelles ou géographique, voire psychologiques). bref le long du film j'ai commencé à interpeler le scénariste et le réalisateur intérieurement: "nan mais tu veux nous faire avaler ça?!!!" j'avais bien aimé JIANG HU, et WONG ching po a une sens du cadre pas mauvais du tout (bon c'est l'école du clip mais les scènes dans les temples sont fort jolies), mais là ce n'est pas possible! meme les récents et moyens COLOUR OF THE LOYALTY ou SET TO KILL s'en sortent bien mieux. là le minimum n'est pas assuré, à savoir une histoire prenante, deux trois scènes d'actions potables et un final nerveux, ce n'est pas la lune quand même? verdict: o crédibilité , esthétique sympa, tout le reste bidon.

19 octobre 2005
par chronofixer


Après le mauvais "Jiang-Hu", le réalisateur se rattrape quelque peu avec ce métrage réunissant le plus beau casting de 2005 à savoir Karena Lam, Eric Tsang, Simon Yam, Anthony Wong et Alex Fong. Cette histoire de succession au sein des Triades est relativement plaisante à regarder mais est trop froid pour emporter l'adhesion. A force de soigner ses images, Wong oublie de soigner son récit et de diriger ses acteurs, mention spéciale à l"ami Anthony qui arbore, tout au long du film, une tronche hallucinée qui ne sied pas du tout à son personnage. Le film est donc une deception par rapport à son potentiel mais devrait plaire au fan du réalisateur. Je n'en fais malheureusement pas parti.

25 octobre 2005
par Duncan


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