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Les 13 Tueurs

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Ordell Robbie 3.5 Les Insoumis
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Les Insoumis

De Kudo Eiichi on connaissait le testamentaire Un Yakuza contre la meute, yakuza eiga années 90 loin de renouveler le genre et encore moins d'en redorer le blason artistique dans une décennie dominée par le phénomène Kitano. Mais 13 Assassins permet de le placer d'emblée parmi les cinéastes talentueux de la vague sixties de chambaras plus ambigus et moins héroisants que leurs devanciers. Passé une mise en place trop longue et laborieuse à coup de multiplications d'informations et de personnages, le film va s'imposer comme un joli hymne à l'insoumission. Il s'agit ici de complot ourdi pour renverser un souverain régnant en brute sanguinaire et usant à son profit du bushido. Et de se demander comment résister à plus fort et plus puissant que soi. De ce point de vue, 13 Assassins porte la marque d'une décennie où la contestation irriguait le cinéma et le monde politique. On peut alors comprendre que tous les membres du "commando" soient inégalement développés. Car il est moins question de gallerie de personnages que d'observer les réactions du groupe face aux questions du sacrifice, du respect de la voie du samourai, de l'héroisme avec les scissions que cela pourrait impliquer. Scissions qu'on retrouve d'ailleurs par moments dans le camp de l'ordre établi, comme si la condition de samourai et ses affres pouvaient réunir chacun de part et d'autre. Et tout ceci d'aboutir à une scène d'embuscade d'une demi-heure où les combats se succèdent sans baisse de tension malgré de petites pauses dialoguées, scène où la tension provient du cadre, du montage et de quelques fulgurances visuelles. Avant que la fin ne réconcilie in extremis noirceur extreme et respect du véritable esprit de la voie du samourai. Le tout étant porté par une mise en scène faite de cadrages précis, de montage prenant son temps, de travellings assurés, brillante sans trop en faire. Pas totalement convaincant mais donnant envie de découvrir mieux le cinéaste.



22 avril 2006
par Ordell Robbie


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