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Colour of the Loyalty

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 1.81/5

vos avis

15 critiques: 2.67/5



Ordell Robbie 0.5 Surfe (très) paresseusement sur la vague Infernal Affairs.
Junta 2.5 Colour of $HK pour Wong Jing :-)
jeffy 2.75 Wong Jing vise mal, Suki Kwan touche juste...
François 1.5 Change de disque Wong...
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Colour of $HK pour Wong Jing :-)

Le succès de Infernal Affairs ne pouvait pas laisser WONG Jing insensible, il tente donc avec Colour of The Loyalty de faire une réalisation classieuse, comme ses homologues Andrew LAU Wai-Keung et Alan MAK Siu-Fai sauf qu’il use et abuse de travelling et autres effets faciles, notamment de montage.

L’histoire est vraiment insipide, les seuls personnages à vraiment exister sont Eric TSANG Chi-Wai (affublé des même sourcils que dans Cop on a Mission, prévoyez un temps d’adaptation de 5 min pour s’y faire) et Suki KWAN Sau-Mei malheureusement peu présente à l’écran. Shawn YU Man-Lok est relativement transparent, pas mauvais, juste transparent. On ne s’intéresse que très peu à l’histoire, on reste complètement extérieur aux enjeux et attend avec impatience chaque nouvelle scène où Suki nous honorera de son jeu. C’est malheureux mais tous les « anciens » n’ont pas assez de présence à l’écran, ou ne sont pas assez développés que ce soit Suki comme LAM Suet ou encore Roy CHEUNG Yiu-Yeung.

Niveau gunfights, ça manque de pêche. Malgré une ou 2 séquences sympathiques ce n’est pas la panacée et dans l’ensemble c’est trop léger. La musique bien qu’un peu too much par moment est ok et tente d’instaurer une ambiance, en vain.

Colour of The Loyalty n’est pas mauvais, il est juste fade, ce qui est presque pire…



02 novembre 2005
par Junta




Wong Jing vise mal, Suki Kwan touche juste...

Wong Jing est parfois énervant lorsqu'il gâche un beau potentiel. La première moitié du film est pourtant dans la bonne moyenne. Même si la mise en scène avec son tape-à-l'oeil habituel n'a rien de léger, les plans s'enchaînent avec relativement de bonheur tant que dure la mise en place des principaux personnages. Mais du fait d'un scénario trop plat, on finit par s'ennuyer lorsque le champ des protagonistes commence à s'éclaircir. Et le final est simplement décevant (baclé?!) là où il y aurait eu matière à faire passer un peu d'émotion. Seul les acteurs viennent racheter le film un Eric Tsang sans surprise, un Shawn Yu intéressant dans sa prestation et surtout LA cerise qui fait passer le gâteau, j'ai nommé Suki KWAN Sau-Mei qui n'a rien perdu depuis A Gambler's Story, loin de là.

Plaisir et déception se retrouvent aussi avec la prestation de Roy CHEUNG Yiu-Yeung, plaisir de le retrouver à l'écran toujours aussi charismatique et déception de le voir achever trop rapidement sa performance, voir une quasi-frustration de ne pas le voir concrétiser un échauffement très prometteur. Et ce n'est pas le sympathique cameo de Chapman To qui suffira à racheter les défauts de construction du film. Reste la prestation de Suki Kwan qui associée à celle de Roy Cheung justifie pleinement le visionnage du film pour les nostalgiques du cinéma HK années 90 car croyez moi ces deux là ont encore un sacré potentiel.



11 juillet 2005
par jeffy




Change de disque Wong...

On connaît Wong Jing, profiteur devant l'éternel de tous les succès possibles et imaginables. La mode est aux polars/triades après les excellents Infernal Affairs et le décrié mais sympathique Jiang Hu. Le bon Wong reprend donc le principe de ce dernier avec des idées de la trilogie d'Andrew Lau / Marco Mak pour délivrer un nouveau polar totalement impersonnel et médiocre dans sa mise en scène. Bien sûr, le casting est étoffé comme toujours, il reste quelques bonnes idées, mais alors que le concept même du film voudrait qu'on se demande "qui est le grand manipulateur derrière tout ça?", on finit rapidement par se dire "je m'en fous finalement de qui c'est, il est quelle heure là?". Et même en suivant le film, on découvre rapidement le pot aux roses, ce qui lui ôte rapidement une partie de son intérêt. A ce sujet, ne lisez pas le résumé du film sur la jaquette du DVD HK, ils en disent beaucoup trop...

Si le scénario n'a rien de passionnant, ce qui l'entoure ne relève hélas pas vraiment le niveau. Eric Tsang déroule dans un rôle qu'il a déjà trop joué, prolongement étrange de Cop on a Mission (même postiche sourcillesque, nouveau duo avec Suki Kwan). Il se la joue petit dur devant les autres tai ko, part dans éclat de rire si typique avec sa voix fluette pour s'énerver un peu. Mais encore? A ses côtés un beau casting comme toujours avec le père Wong: Suki Kwan hérite d'un rôle mono-dimensionnel bien fade, Lam Suet s'en tire comme toujours avec les honneurs mais là aussi dans un rôle sans épaisseur, et le pauvre Shawn Yu se voit rejouer Jiang Hu avec à nouveau beaucoup d'intensité, mais la mise en scène ne l'aide pas. Il faut bien avouer que Wong Jing ne saura jamais utiliser le ralenti et sabote quelques scènes de fort belle manière (cours Shawn, cours, fuis les rires des spectateurs), alors que la photographie ne se montre même pas cohérente. Où est Billy Chung dans cette aventure? On se le demande, même s'il n'a rien d'un metteur en scène marquant.

D'où sort ce point et demi me direz-vous? Finalement après 1h30 douloureuse, n'ayons pas peur des mots, survient un final bien plus intéressant que tout ce qui a précédé, et qui suggère que le film avait finalement un peu de potentiel, mais qu'il est mal exploité. Un sous Jiang Hu en gros. Ce final qui part bien en vrille reste donc le seul intérêt de ce nouveau polar bien mal inspiré. L'apport du bon faiseur Billy Chung n'y a rien changé: il faut toujours un bon script pour faire un bon film. Ici 5 minutes intéressantes et le plaisir bien subjectif de revoir Shawn Yu ne sauvent pas l'ensemble de la médiocrité.

11 juillet 2005
par François


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