Iri de me voir si belle en ce miroir (critique garantie sans blague pourrie à base de zyklon B)
La vie est mal faite : j'aurais pu tomber par hasard sur l'équipe de réserve des AKB48 au détour du rayon pornographie infantile de la FNAC, mais non, je reste chez moi et j'ai la bonne idée de de regarder
Iri.
Et forcément, il faut que ce film raconte l'histoire d'une attardée mentale qui s'occupe de personnes âgées, apprend le chinois en écoutant aux portes et a une couille à l'utérus. Autant vous dire que c'est super lol.
Comme le synopsys le laisse entendre, le film est absolument pas mis en scène : "qu'est-ce qui se passe dans cette scène ? OK, on pose la caméra et on filme". C'est agaçant quand même ces réalisateurs pour qui le montage se résume à enfiler des plans séquences qui n'ont rien à voir entre eux sans la moindre attention au rythme et la composition d'un cadre à ce qu'on met dedans, voire à ce qui y entre et en sort, mais surtout pas la manière dont on arrange ces éléments.
Quoique, je suis mauvaise langue. Il faut quand même faire attention à respecter la charte du réal de film d'auteur, qui veut qu'on cadre très large avec l'action qui se déroule au quatrième plan, avec tout le maniérisme qui garantit le cachet "artiste". Charte qui stipule également que dans ce cadre on se doit de montrer des gens qui ne parlent pas et/ou font des choses qu'on comprend pas, mais aussi des choses se voulant "osées" - parce que bordel de merde on fait pas des films de taffiole, nous nos films ils sont exigents et personnels.
J'ai la flemme de sortir des exemples.
En gros, le genre de film dont dès le premier plan on sait parfaitement qu'il n'y a aucun espoir et avec lesquels on joue la montre, se demandant à partir de combien de temps on peut arrêter la lecture pour passer à autre chose, tout en pouvant se permettre de lui mettre 0.5 sur Cinémasie sans trop passer pour un fumiste.
02 juillet 2009
par
Epikt