De Luisa Parentino, aux éditions Bleu de Chine.
C'est une étude sur le cinéma chinois (RPC) de la 5e à la 7e génération, nettement axée sur les sympathies de l'auteur, mais donnant du coup une vision chinoise du cinéma chinois, et pleine d'enseignements sur les modes de production et de distribution et leur impact sur la réalisation.
Je n'en sais pas assez sur le "vrai" cinéma chinois pour juger.
Parentino parle des vieux (déjà) de la Cinquième, mais penche visiblement du côté des officieux qui n'ont pas beaucoup de chance de trouver des distributeurs dans l'Anhui ou le Yunnan, concurrence hollywoodienne oblige. Elle écrit quand même (confirmé dans les interviews) que ces films ne sont pas seulement vus à l'étranger, on trouve de "vrais" Chinois pour les projeter dans des ciné-clubs ou des amphis d'université.
En même temps j'ai récemment vu un échantillon du cinéma chinois gouvernemental bien propre sur lui et tout et tout à travers une sélection des supposés 10 meilleurs films des dernières années en Chine, et ben vu le résultat, je préfère largement le faux cinéma chinois au vrai.
vite, une liste des titres mon cher julien!(je crois me souvenir que y'avait eu un mini-festival dans le genre mais je me souviens plus de son intitulé) Enfin moi je m'en fous, je préfères bien plus les mélodrames campagnards ou urbains (qui dans le fond, sont proches des films 90's genre "Qiu Ju, une femme chinoise" dans leur feeling) qu'un "Xiao-Wu" qui pisse pas loin mais se donne des airs... Dans le fond, je trouve le cinéma officiel plus intéressant vu qu'il est plus représentatif des changements "visibles" d'une société plutôt qu'une bande d'outsiders qui voit aussi la société d'un point de vue unique qui n'intéresse pas forcément le public chinois.